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Sous-fiche de Eleveur·euse

Eleveur·euse de chevaux

Environnement & nature / Animaux

Mise à jour 17/05/2024
Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

Travailleur indépendant, l'éleveur équin doit posséder une maitrise complète de la gestion d'une exploitation agricole, incluant la gestion administrative et financière. Cependant, ce métier requiert également des compétences essentielles en vente et en communication afin de valoriser et commercialiser avec succès les chevaux issus de son élevage.

La plupart du temps, l’éleveur se spécialise dans un type de cheval spécifique, qu'il s'agisse de chevaux de course, de sport, de loisir, voire même d'une race particulière. Son objectif principal est de produire des chevaux de qualité qui répondent aux normes rigoureuses propres à chaque course, tout en satisfaisant les attentes des acheteurs. Cette démarche vise à créer un élevage équin renommé dans l'espoir de se distinguer dans le domaine de l'élevage équestre.

L’élevage des chevaux désigne l’ensemble des technique et processus utilisés pour la reproduction d’équidés au bénéfice de l’activité humaine :  la pratique sportive, les courses hippiques, le travail agricole, les activités de loisirs, la production de viande, etc. 

L'éleveur prend en charge l'alimentation, les soins et la gestion de la reproduction de troupeaux de chevaux au sein d'une exploitation équine, qu'il s'agisse d'un élevage, d'un haras ou d'une écurie de course.

En pratique, l’éleveur gère un groupe de juments et un à plusieurs étalons (qu’il en soit ou non propriétaire). Le choix de reproducteurs (étalon[1] ou poulinière[2]) se base sur la morphologie, les performances sportives, la génétique (pas de maladie, etc.) et sera déterminant dans les gènes du futur poulain : étalon, coureur d’élite, cheval de trait, etc.

La mission principale de l’éleveur de chevaux consiste à préserver, mais aussi à améliorer la race chevaline. C’est au travers des croisements réalisés que cette activité a contribué à la création et à l’évolution des races de chevaux.

Il participe à toutes les étapes de la reproduction : surveillance de la période d’ovulation des juments, saillie (acte de reproduction entre un étalon et une poulinière) ou encore mise bas.

La reproduction ne représente pas l’unique tâche de l’éleveur. En tant que passionné des chevaux, il veille avant tout à leur bien-être, à leur croissance et à leur état de santé général en pratiquant des soins de bases comme le pansage[3] ou le traitement antiparasitaire.

Il intervient également dans le dressage et la vérification de l’état de santé des chevaux, ce qui implique : pose de la selle, mise au licol, tenue à la longe, etc.

Garant du bien-être des chevaux, il élabore un plan alimentaire adapté aux besoins de chaque animal, en tenant compte de son activité physique et de son âge.

Dans le cas de chevaux destinés à des concours hippiques, il prend soin de leur apparence.

Enfin, il veille aussi à l’entretien des locaux, prairies et gère son entreprise, en exécutant différentes tâches administratives.

Pour promouvoir son activité et ainsi mettre en avant ses jeunes chevaux, poulinières et étalons, il participe régulièrement à des concours d’élevage. Ces derniers sont subdivisés en différentes catégories : les caractéristiques propres à chaque race, l’âge (poulains, yearlings, jeunes de 2 ans ou 3 ans et poulinières suitées), le sexe, etc.

Ces compétitions offrent à l’éleveur l'opportunité d'obtenir des évaluations et des classements pour ses équidés, ce qui peut considérablement accroitre leur valeur sur le marché. 

[1] Cheval mâle destiné à la reproduction.

[2] Jument destinée à la reproduction.

[3] Action de panser un cheval, c’est-à-dire le nettoyer, le brosser avant et après le travail quotidien.

 

Compétences & actions

  • Acquérir une connaissance approfondie des caractéristiques propres à chaque race équine.
  • Avoir de bonnes connaissances en agronomie et en biologie animale
  • Maitriser des techniques de reproduction 
  • Posséder des bases solides en commerce, gestion, communication, bureautique 
  • Connaitre les réglementations et les lois concernant l’élevage équin 
  • Tenir un registre d’élevage (nombre d’animaux, races, suivi sanitaire, etc.)
  • Réaliser des croisements

Savoir-être

  • Passion pour les chevaux
  • Disponibilité
  • Bonne résistance physique
  • Adaptabilité
  • Autonomie
  • Gestion du stress et des imprévus (par ex. : dans le cas d’une blessure ou d’une mise bas difficile)
  • Bonnes compétences commerciales

Cadre professionnel

L’éleveur travaille souvent en soirée ou le week-end selon des horaires particuliers (à noter que le volume horaire de son activité dépend du nombre d’animaux qu’il a à sa charge). Il est soit propriétaire d’un élevage, soit il travaille sous la responsabilité d’un patron. 

Il collabore avec d’autres professionnels comme le maréchal-ferrant ou le vétérinaire lorsque la situation le nécessite.

Autres appellations : Eleveur·euse équin·ne, Eleveur·euse/soigneur·euse de chevaux

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