Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

L’éleveur nourrit, soigne et organise la reproduction d’animaux à des fins commerciales. La commercialisation concerne soit la vente directe des animaux, soit la vente de leurs productions : lait, viande, œufs, cuir, etc. Il existe divers types d’élevages : bœufs, vaches laitières, porcs, moutons, chèvres, poules, lapins, chevaux mais aussi escargots, autruches, chapons, oies, sangliers, etc.

Les tâches quotidiennes de l’éleveur dépendent du type d’élevage choisi et de sa finalité. Elles dépendent également des périodes de l’année. Tout éleveur, quelle que soit la saison, veille au développement des animaux, à leur alimentation, à leur reproduction, à l’entretien des locaux et des pâtures ainsi qu’à l’hygiène et au suivi médical (nettoyage, médication, vaccination, etc.).

L’éleveur peut se spécialiser ou diversifier son activité de multiples manières. Il peut se consacrer à l’élevage d’une seule espèce ou en élever plusieurs. Il a alors généralement un élevage principal et un ou plusieurs élevages complémentaires. Il peut s’occuper uniquement de la reproduction et revendre immédiatement les bêtes à d’autres éleveurs. Il peut se spécialiser dans l’engraissage c’est-à-dire accueillir les animaux dans son élevage le temps de les faire grossir et les revendre ensuite. Il peut vendre ce que les animaux produisent (œufs, lait, etc.) ou transformer cette production en un produit plus élaboré (fromage, beurre, yaourt, viande, plats cuisinés, etc.) et en assurer lui-même la vente. Il peut également diversifier ses cultures pour nourrir ses propres animaux, proposer des activités telles que le tourisme à la ferme ou des journées pédagogiques pour les écoles.

L’éleveur a le choix entre différentes formes d’élevage depuis l’élevage dit « hors sol » ou « en batterie » où les animaux sont élevés dans des bâtiments et où la nourriture, la température et la ventilation sont gérés par des systèmes automatisés jusqu’à l’élevage labellisé officiellement (plein air, biologique…) pour lequel les animaux bénéficient d’une semi-liberté à l’extérieur ou à l’intérieur. L’éleveur doit se conformer à une série de critères notamment au niveau de l’alimentation.

Comme tout producteur de denrées alimentaires, il doit organiser lui-même le contrôle au sein de son entreprise afin de garantir la conformité de ses produits aux exigences dictées par l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA). Cette dernière veille au respect des principes repris dans les règlements européens et délivre des agréments et des autorisations aux producteurs. L’inspection concerne la traçabilité et la qualité des produits, la santé animale, les maladies et médicaments utilisés, l’hygiène comme les infrastructures et le personnel.

 

Compétences & actions

  • Aptitude à intervenir rapidement en cas d’urgence
  • Aptitudes d’observation et de compréhension du comportement des animaux
  • Aptitudes de gestion, comptabilité, informatique, etc.
  • Aptitudes de planification
  • Capacité à assurer les premiers soins médicaux
  • Connaissance approfondie de l’espèce
  • Connaissances et aptitudes en techniques d’élevage, agronomie, agriculture, biologie, etc.
  • Sens de l’organisation

Savoir-être

  • Autonomie
  • Autorité
  • Curiosité
  • Intérêt pour les animaux et la nature
  • Patience
  • Robustesse
  • Sang-froid
  • Santé de fer

Cadre professionnel

L’éleveur est le plus souvent installé à son propre compte dans une exploitation familiale. Il peut aussi être salarié ou gérant. Ses journées sont rythmées par les soins aux animaux et il lui est difficile de prendre des congés sauf s’il fait partie d’un groupement d’agriculteurs.


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