Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

Travaillant au sein d’une entreprise ayant une forte activité internationale, le gestionnaire import-export gère les opérations administratives et logistiques des entrées et sorties des marchandises de sa société, depuis la commande jusqu’à la livraison. Il effectue les opérations nécessaires pour que la marchandise commandée puisse parvenir à l’acheteur. 

Il lui arrive de sous-traiter le choix des prestataires logistiques, dont le transporteur, auprès des différents affréteurs. Dans un souci d’efficience, dont de gain de temps, il peut concéder l’organisation opérationnelle du transport et de certaines prestations annexes (douane, frais portuaires, stockage, etc.) à un commissionnaire. 

Quel que soit le cas, il doit préparer les documents utiles pour que la marchandise puisse être prise en main par l’entreprise qui conduira l’expédition.

Dans les entreprises souhaitant conserver une plus grande maitrise de leurs expéditions, ses activités seront beaucoup plus larges. A titre d’exemples, il pourra étudier la route logistique propice à l’expédition, entrer en contact avec les prestataires logistiques ou encore avec des agents dans le pays d’arrivée pour les sélectionner, leur demander d’assurer certaines missions spécifiques comme l’emballage de transport, l’arrimage dans le moyen de transport, etc. 

Ce professionnel de l’expédition est l’interface entre les services internes de l’entreprise comme l’achat, la vente, la logistique et les partenaires externes (fournisseurs, clients, grossistes, distributeurs, transporteurs, commissionnaire, etc.). Il coordonne leurs actions et veille à maintenir de bons contacts avec eux pour maintenir une qualité de service. Le cas échéant, il traite les éventuels litiges et contentieux liés aux importations et exportations.

Il doit traiter les flux externes de son entreprise, dans les limites réglementaires, opérationnelles et budgétaires.

Pour éviter tout problème, il doit suivre, voire anticiper, les changements réglementaires, économiques, et parfois géopolitiques qui peuvent avoir un impact sur les expéditions de son entreprise. 

Dans une démarche d’amélioration continue, il identifie les éventuels problèmes et propose des solutions afin d’optimiser les flux.

 

Compétences & actions

  • Posséder de solides connaissances en commerce et gestion des ventes à l’international
  • Maîtriser le droit et la législation en matière de transport, de douanes, etc.
  • Utiliser des logiciels d’exploitation de transport, d’échanges de données, de suivi de la prestation pour le client
  • Maîtriser le droit international dans le domaine du commerce, le règlement du transport, mais aussi en droit fiscal et commercial
  • Parler et écrire plusieurs langues étrangères (anglais, allemand, espagnol, néerlandais)
  • Utiliser les outils informatiques et bureautiques
  • Développer les importations et exportations de son entreprise
  • Assurer la négociation des contrats 
  • Formuler des propositions commerciales
  • Coordonner plusieurs équipes internes et des partenaires externes (agents, grossistes, distributeurs…)
  • Fidéliser les clients nationaux et internationaux
  • Rédiger des rapports

Savoir-être

  • Sens des responsabilités
  • Tempérament commercial
  • Méthode et rigueur
  • Esprit d’analyse et de synthèse
  • Sens relationnel et de la communication
  • Autonomie
  • Organisation et planification
  • Capacités de persuasion et de négociation
  • Diplomatie
  • Respect de la déontologie propre au secteur 
  • Résistance au stress 
  • Ouverture d’esprit (environnement multiculturel)

Cadre professionnel

Les spécialistes de l’import-export sont demandés par toutes les grandes entreprises actives dans la logistique mais aussi par des entreprises industrielles et commerciales de tout secteur d’activité (banques, compagnies d’assurances, organisations internationales, institutions publiques, etc.). Ils sont en contact permanent avec la direction mais aussi avec des partenaires extérieurs (clients, fournisseurs, représentants en douane, services douaniers, responsables achats et approvisionnements, employés d’entrepôts, etc.). Si le travail s’effectue le plus souvent dans un bureau, des déplacements à l’étranger peuvent s’envisager pour trouver un partenaire sur place ou encore pour traiter directement avec un client.

Schéma de hiérarchisation des métiers de la logistique et flux de matières

Autres appellations : Assistant·e import-export, Export manager, Import-export officer, Responsable transport import-export, Shipping manager

2 commentaires

Karl Schomus - Il y a 1 an

Bonjour, 

Je suis à la recherche de mon premier emploi. 

Ce poste m'intéresse beaucoup. 

Toutefois, je ne possède pas de formation technique. 

Serait-ce possible de se former en interne ? 

SIEP - Il y a 1 an

Bonjour Karl, Ceci n'est pas une offre d'emploi. Le site metiers.siep.be est un portail d’information sur les métiers et les formations qui leur sont liés en Belgique francophone. Il propose un catalogue de près de 1300 métiers avec descriptifs, compétences, savoir-être, conditions requises, interviews, liens aux formations qualifiantes et diplômantes.Dans l'absolu, il y a effectivement moyen de se former en travaillant. Comme vous le verrez dans la rubrique "Formations recommandées pour la pratique de ce métier" ci-dessus, il y est renseigné une formation IFAPME qui est organisée en alternance.  Le principe est d’apprendre un métier concrètement sur le terrain, via une formation qui se déroule partiellement dans une entreprise et 1 à 2 jours en centre de formation.

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