Le militaire Air Defense Control (ADC) fait partie de la composante Air de la Défense. Il a le grade de Sous-Officier, ce qui lui prodigue un certain nombre de responsabilités. Il assiste les pilotes pendant les missions.
En tant que Sous-Officier, il peut occuper l’une de ces deux fonctions : contrôleur de combats aériens ou opérateur de surveillance aérienne
Le Sous-Officier ADC contrôleur de combats aériens est chargé de la défense aérienne de l’espace aérien. Derrière un écran, il suit les évolutions des avions et assiste les pilotes lors des vols d’entraînement ou en situations réelles. Il a une bonne connaissance des différents outils et simulateurs de vol nécessaires aux entrainements. Dans le cas d’un incident aérien, il est chargé d’avertir les autorités supérieures. Il intervient parfois dans des opérations de sauvetage.
Le Sous-Officier ADC opérateur de surveillance, quant à lui, est responsable de la détection et de l’identification de tous les mouvements dans l’espace aérien belge. Il interprète les images radar à l’aide de tous les identifiants disponibles. Il a également un rôle de soutien lors des missions de défense aérienne pour la sécurité du territoire national.
Le militaire ADC est susceptible d’être envoyé en mission à l’étranger. Il peut être mis à contribution dans le monde entier, sous les ordres de l’OTAN ou des Nations Unies. Comme tous les militaires, il participe aux exercices de sécurité et aux entraînements physiques avec son équipe.
Piet, Militaire Air Defense Control – Contrôleur de combats aériens Lire l'interview
Compétences & actions
- Suivre les développements de tous les mouvements aériens
- Guider les pilotes de combat dans des situations réelles
- Connaître le déroulement des opérations aériennes modernes
- Interpréter des images radars
- Comprendre, utiliser et étudier le matériel technique propre à l’armée
- Identifier et guider les avions à travers l’espace aérien
- Connaître et respecter les lois nationales et internationales de l’aviation
- Garantir la sécurité
- Manier l’outil informatique
- S’exprimer et comprendre parfaitement l’anglais
- Participer aux exercices de sécurité
Savoir-être
- Précision
- Résistance au stress
- Rapidité
- Autonomie
- Sens des responsabilités
- Esprit de synthèse
- Rigueur
- Flexibilité
- Bonne condition physique
- Discrétion
Cadre professionnel
Comme tous les militaires, le militaire ADC doit accepter certaines conditions de travail particulières à l’armée : horaires décalés, longues missions à l’étranger, cadre de travail parfois stressant et exigeant. Les missions de l’armée de l’air sont également difficiles à prévoir et dépendent beaucoup des conditions météorologiques et des menaces extérieures. Les horaires sont très flexibles, il faut intervenir avant et après les missions qui peuvent durer plus ou moins longtemps et qui être soumises à certains imprévus.
Conditions requises
Pour devenir Sous-Officier ADC à l’armée, il faut :
- Avoir satisfait à l’obligation scolaire ;
- Ne pas avoir atteint l’âge de 34 ans durant l’année d’incorporation ;
- Etre Belge ou posséder la nationalité d’un pays de l’Union européenne, l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège ou de la Confédération Suisse ;
- Etre en possession du certificat de l’enseignement secondaire supérieur (CESS).
Le candidat doit réussir les tests d’admission communs à tous les militaires (physiques, psychologiques, médicaux, psychotechniques). Pour travailler en tant que militaire ADC, il doit également réussir quelques tests spécifiques à la fonction : un test médical déterminant l’aptitude de contrôleur de défense aérienne, des tests sur ordinateur, prouver une très bonne connaissance de l’anglais, etc.
Formations
Il n’existe pas de formation spécifique pour se préparer à ce métier. Le militaire Air Defense Control suit d’abord une formation générale militaire à l’Ecole Royale des Sous-Officiers (ERSO). Ensuite, il entreprendra une formation générale technique, suivie d’une formation professionnelle spécialisée en ADC.
Les liens formations-métiers sont mis à jour annuellement.
