Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

Le dentiste équin est un professionnel de la santé qui occupe une place importante dans le suivi du cheval, au même titre que le maréchal-ferrant ou le vétérinaire.

Sa fonction consiste à évaluer l'état de santé de la cavité buccale des chevaux afin de détecter d’éventuelles anomalies. Il l’entretient et pratique les soins adaptés pour que le cheval garde une bouche saine (optimisation de la mastication) lui permettant de s’alimenter correctement et d’accepter le mors.

La denture du cheval doit être évaluée tous les 1 à 2 an(s) afin de s’assurer de la pousse régulière de ses dents et rectifier l’usure, si nécessaire, en les râpant ou en procédant à une extraction le cas échéant. Des surdents pointues et trop coupantes, par exemple, peuvent occasionner une gêne chez le cheval.

De manière générale, les actes posés par le dentiste équin consistent en des missions de prévention et de contrôle.

Le dentiste équin pose 3 grands types d’actes de prévention et de contrôle de la dentition des chevaux :

  • Le nivellement consiste à entretenir la cavité buccale et à éliminer les surdents.
  • L’homogénéisation désigne la correction ou l’extraction dans la table dentaire.
  • L’odontologie sportive vise à arrondir la face mésiale (avant de la dent) des 2e prémolaires afin d’améliorer la position du mors (s'applique principalement aux chevaux orientés vers une activité sportive).

Le dentiste équin utilise des ustensiles variés comme un pas d’âne qui aide à maintenir la bouche en position ouverte, des daviers (pinces servant à l’extraction des dents), des râpes ou encore des fraises manuelles ou électriques.

 

Compétences & actions

  • Posséder des connaissances en anatomie et physiologie adaptées à l’odontologie des équidés
  • Maitriser la base de l'éthologie et des soins à apporter aux équidés
  • Disposer de connaissances des différentes techniques de contention et des règles de sécurité
  • Assurer l’entretien du matériel utilisé
  • Garantir un suivi de la clientèle et la rassurer
  • Respecter les règles d’hygiène et de sécurité en vigueur
  • Ne pas souffrir d’allergies aux animaux

Savoir-être

  • Passion des chevaux
  • Facilité de contact
  • Esprit d’analyse
  • Calme et patience
  • Autonomie
  • Rigueur
  • Disponibilité
  • Bonnes capacités communicationnelles et relationnelles avec sa clientèle

Cadre professionnel

En Belgique, il existe des vétérinaires spécialisés en dentisterie équine et des dentistes équins. Ces derniers ne pratiquent pas les mêmes interventions que les vétérinaires, comme par exemple, injecter des calmants, pratiquer des anesthésies, poser des diagnostics, arracher des dents ou encore opérer.

Le dentiste équin exerce essentiellement en tant qu’indépendant et travaille en étroite collaboration avec le vétérinaire afin de garantir une bonne santé de la cavité buccale des équidés.

Enfin, il se déplace chez les particuliers, les éleveurs, les centres équestres ou encore les haras pour exercer sa fonction. Ses horaires sont variables : il peut commencer tôt sa journée et la terminer tard le soir, notamment s’il doit prendre en charge des urgences.

Conditions requises

La profession de dentiste équin n'est pas reconnue en Belgique. Son exercice n’est pas interdit à moins qu'il entre en conflit avec la pratique vétérinaire.

Formations

Il n’existe pas de formation spécifique pour se préparer à ce métier. L’École Européenne de Dentisterie Équine (enseignement privé) dispense une formation.
L’ULiège organise un certificat d’Université à destination des titulaires du grade de "Médecin vétérinaire".

Les liens formations-métiers sont mis à jour annuellement.

Autre appellation : Technicien·ne dentaire équin

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