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Sous-fiche de Infirmier·ère en soins généraux

Infirmier·ère spécialisé·e en anesthésie

Santé & bien-être / Pratique paramédicale & pharmaceutique

Profession dont l'accès est réglementé Profession dont l'accès est réglementé Métier en pénurie en Région germanophone Métier en pénurie en Région germanophone Métier en pénurie en Wallonie Métier en pénurie en Wallonie
Mise à jour 10/10/2019
Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

L’infirmier en anesthésie prend en charge le patient avant, pendant et après une anesthésie.

Avant l’anesthésie, son travail consiste à collecter les données préopératoires indispensables à la prise en charge anesthésique du patient avec l’aval du médecin. En collaboration avec le médecin anesthésiste, l’infirmier élabore un plan d’anesthésie adapté à l’état du patient. Son rôle est aussi d’organiser le site d’anesthésie en fonction du type d’intervention pratiquée et d’anticiper tous les besoins du médecin.

Pendant l’intervention, l’infirmier aide le médecin anesthésiste dans la réalisation des techniques d’anesthésie générale et loco-régionale[1]. Il assure la sécurité du patient pendant l’anesthésie en surveillant différents paramètres (hygiène, température, rythme cardiaque, respiration, relâchement musculaire, etc.). Il analyse en permanence la situation de façon à ajuster la prise en charge anesthésique si nécessaire, suivant les indications du médecin.

Une fois l’intervention terminée, l’infirmier assure le réveil du patient avec l’anesthésiste en salle de post-anesthésie[2] (surveillance et réanimation). Il aide à l’évaluation et au contrôle de la douleur post-opératoire.

A chacune de ces étapes, l’infirmier en anesthésie informe et accompagne le patient, adulte ou enfant ainsi que ses proches.

De façon générale, il est également chargé de la maintenance du matériel et de la gestion logistique du service d’anesthésie.

Bien que la plupart des anesthésies nécessitent l’intubation du patient et l’injection de produits spécifiques, l’infirmier doit aussi s’intéresser aux méthodes alternatives d’anesthésie telles que l’hypnose ou la sophrologie.

[1] L'anesthésie est dite loco-régionale quand on n'endort que la région du corps qui doit être opérée.

[2] Salle spécialement aménagée pour l'accueil et l'observation des patients après leur anesthésie.

 

Compétences & actions

  • Posséder des connaissances en sciences infirmières et biomédicales
  • Établir une anamnèse complète du patient
  • Maîtriser les techniques particulières en matière d’anesthésie
  • Préparer le site d’anesthésie
  • Assister le médecin dans la réalisation des techniques d’anesthésie
  • Surveiller le patient pendant l’intervention et en phase de réveil
  • Rédiger des rapports
  • Informer et soutenir le patient et ses proches
  • Collaborer avec son équipe et communiquer avec les autres professionnels de la santé
  • Suivre les règles de sécurité et d’hygiène
  • Respecter le patient, la confidentialité, la législation et les procédures
  • S’adapter à l’évolution constante des techniques et technologies

Savoir-être

  • Empathie, écoute et sens du dévouement
  • Communication aisée
  • Patience
  • Ouverture d’esprit et tolérance
  • Prise de recul
  • Maîtrise de soi
  • Rigueur et précision
  • Sens de l’observation
  • Capacité d’adaptation, réactivité
  • Résistance physique
  • Excellente santé

Cadre professionnel

L’infirmier en anesthésie fait partie intégrante d’une équipe pluridisciplinaire et travaille principalement en journée.

En milieu hospitalier, il exerce au sein de services très divers : consultations d’anesthésie, bloc opératoire, services médico-techniques (endoscopie, radiologie, etc.), chirurgie ambulatoire[1], salle de post-anesthésie, etc.

L’infirmier anesthésiste peut également intervenir pour des organisations humanitaires en Belgique ou à l’étranger.

[1] Aussi appelée chirurgie d’un jour, elle permet la sortie du patient le jour-même de son admission.

Conditions requises

L’exercice de cette profession nécessite d’être titulaire d’un visa délivré par le SPF Santé publique.

La spécialisation en anesthésie permet d’obtenir le certificat en radioprotection et le diplôme BLS-AED (Basic Life Support – Automated External Defibrillation) en réanimation cardiopulmonaire et utilisation d’un défibrillateur automatique.


2 commentaires

Sandra - Il y a 2 mois

Bonjour,

Je vous contacte car j'ai quelques questions pour la suite de mon parcours.

Je voudrait savoir après avoir obtenu mon C.E.S.S. (École secondaire), pour pouvoir être infirmière anesthésiste spécialisé qu'elle sont les écoles les plus conseiller dans la quel Je pourrai me diriger à bruxelles ?

Merci bien 

SIEP - Il y a 1 mois

Bonjour Sandra, 

Vous trouverez les études à suivre dans la rubrique "Ces formations sont requises pour l'accès à la profession" : 

1. Bachelier professionnalisant d'Infirmier·ère responsable de soins généraux - Durée : 4 à 5 ans selon que les cours soient suivis en Haute Ecole ou en Ecole de Promotion Sociale - Plein exercice OU cours en horaire adapté

2. Bachelier de spécialisation en Anesthésie - Durée : 1 an en Haute Ecole - Plein exercice

NB : les liens proposés sur la fiche vous donnent aussi la liste des établissements et leurs coordonnées complètes.

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