Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

Le militaire pompier d’aérodrome sécurise, maîtrise et prévient les incendies sur les aérodromes de l’armée (ou à ses alentours). 

Il est capable de conduire des véhicules spécialement conçus par l’armée pour maîtriser les incendies : il s’agit de camions 6x6, de type « Panther », pouvant contenir jusqu’à 10.000 litres d’eau, 630 litres de mousse et 250 kilos de poudre de sèche. Le pompier d’aérodrome est toujours prêt à réagir quand il y a une alerte : dès qu’un avion rencontre un problème à l’atterrissage ou qu’un incendie est déclaré, il doit être le plus réactif possible. Une fois sur les lieux, son rôle est d’évacuer les pilotes et les militaires en danger. Il doit également pouvoir intervenir mécaniquement sur les avions et les hélicoptères afin de neutraliser l’incendie. Il assure la vérification périodique du matériel. En collaboration avec son équipe et les techniciens de la composante Air, il imagine les manières d’améliorer la sécurité de l’aéronef. 

En plus de la lutte contre les incendies, le pompier d’aérodrome assure également le soutien aux victimes. Il intervient aussit pour d’autres accidents qui peuvent survenir dans le périmètre de l’aérodrome : effondrement de bâtiments, évacuations d’urgence, etc. 

Dans certains cas, le pompier d’aérodrome peut venir en appui dans les aéroports « civils ». Il lui arrive  aussi participer à des missions militaires ou humanitaires à l’étranger. 

Le pompier d’aérodrome est d’abord un militaire : comme la plupart des militaires, il est susceptible d’être envoyé en mission à l’étranger. Quand il ne surveille pas de vol ou n’est pas en mission, il est également tenu de participer à des exercices de sécurité et doit maintenir une bonne condition physique.

 

Compétences & actions

  • Secourir et assister les personnes lors d’incendie sur les aérodromes militaires
  • Connaître et évaluer les mesures de sécurité 
  • Utiliser le matériel spécifique à l’armée afin d’évaluer le niveau de sécurité 
  • Participer à des entraînements d’intervention et à des simulations d’accident 
  • Maîtriser les techniques de secourisme et de réanimation
  • Entretenir une bonne compétence physique 
  • Prendre part à des opérations militaires ou humanitaires

Savoir-être

  • Réactivité
  • Disponibilité
  • Courage
  • Excellente condition physique 
  • Maîtrise de soi 
  • Flexibilité

Cadre professionnel

Comme tous les militaires, le pompier d’aérodrome doit accepter certaines conditions de travail particulières à l’armée : horaires décalés, longues missions à l’étranger, cadre de travail parfois stressant et exigeant. La durée des interventions des pompiers varie fortement : il faut être particulièrement flexible car il n’est évidemment pas possible de prévoir les accidents.

Conditions requises

Pour devenir militaire pompier d’aérodrome, il faut d’abord remplir les conditions d’admission pour être militaire. Pour être engagé au grade « soldat », il faut : 

  • Etre en possession du CEB – diplôme d’enseignement primaire ;
  • Ne pas avoir atteint l’âge de 27 ans au 31 décembre de l’année d’incorporation ; 
  • Réussir une série de tests d’admission (examen médical, épreuves sportives, tests psychotechniques, etc.). 

La plupart du temps, le pompier d’aérodrome sera recruté en interne. Le recrutement pour cette fonction n’est pas automatique : il se fait uniquement quand il y a un poste vacant. Les places sont, dès lors, plutôt rares.

Formations

Il n’existe pas de formation spécifique pour se préparer à ce métier. En plus de la phase d’initiation militaire commune, le militaire pompier d’aérodrome devra suivre une instruction professionnelle spécialisée de 18 semaines à Beauvechain en lien avec l’armée de l’air et la fonction de pompier.

Les liens formations-métiers sont mis à jour annuellement.


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