Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

Le technicien en avionique est un militaire faisant partie de la composante air de la Défense belge. Il a le grade de Sous-Officier. Il fait partie d’une équipe responsable de la gestion, de la réparation et de la configuration des équipements électroniques (radars, navigation, communication) et des systèmes électriques des avions, hélicoptères et drones. 

En tant que technicien, il travaille sur des appareils de haute technologie et met en pratique ses connaissances pour détecter et réparer les pannes. Il propose des solutions, remplace des pièces défectueuses à bord de l’aéronef. Son rôle est également d’effectuer des tests. Il suit régulièrement des formations complémentaires afin de remettre à jour ses compétences. Etant donné que le matériel et les technologies évoluent sans cesse, il étudie continuellement la documentation technique. Il a également une bonne connaissance de la réglementation européenne concernant l’espace aérien belge et le domaine de l’aviation. Généralement, il travaille en équipe : grâce à l’assistance d’un collègue, il s’assure qu’il n’y a aucune imprécision dans la réalisation de ses tâches. Le technicien en avionique n’a pas le droit à l’erreur : le moindre écart peut mettre les pilotes et l’équipage en danger. 

En tant que sous-officier et en fonction de son expérience, le technicien en avionique peut prendre la direction d’une équipe de collègues. Dans ce cas, il est responsable des prestations et de la sécurité des membres de son groupe. 

Le technicien en avionique est avant tout un militaire : il participe aux exercices de sécurité et aux entraînements physiques. Il est parfois envoyé à l’étranger pour des missions internationales.

 

Compétences & actions

  • Identifier les éléments défectueux à bord des aéronefs
  • Mettre un terme aux pannes 
  • Remplacer des pièces défectueuses 
  • Proposer des solutions 
  • Maîtriser l’anglais technique 
  • Se mettre à jour sur les évolutions des technologies de la Défense 
  • Respecter les règles de sécurité en matière d’aviation 
  • Lire des schémas techniques 
  • Installer des appareils électriques et électroniques 
  • Réaliser des essais de performance
  • Calibrer des instruments électroniques

Savoir-être

  • Flexibilité 
  • Résistance au stress 
  • Rigueur 
  • Précision 
  • Logique 
  • Bonne condition physique
  • Sens des responsabilités
  • Assiduité 
  • Esprit d’équipe
  • Détermination

Cadre professionnel

Le technicien en avionique à la Défense doit accepter certaines conditions de travail particulières à l’armée : horaires décalés, longues missions à l’étranger, cadre de travail parfois stressant et exigeant. Les missions de l’armée de l’air sont également difficiles à prévoir et dépendent beaucoup des conditions météorologiques. Les horaires sont très flexibles, il faut intervenir avant, pendant et après les missions, qui sont susceptibles de durer plus ou moins longtemps et qui peuvent être soumises à certains imprévus. 

Il faut également être capable de travailler dans des situations qui peuvent parfois être stressantes, inconfortables ou dangereuses. Le technicien en avionique n’a pas droit à l’erreur : il doit donc se sentir capable d’assumer de grandes responsabilités.

Conditions requises

Pour proposer sa candidature en tant que technicien en avionique, il faut remplir ces conditions : 

  • Avoir son certificat d’enseignement supérieur (CESS) ;
  • Avoir satisfait à l’obligation scolaire et ne pas atteindre l’âge de 34 ans durant l’année d’incorporation ;
  • Etre Belge ou posséder la nationalité d’un pays de l’Union européenne, l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège ou la Suisse. 

Si ces conditions sont remplies, il faudra réussir les tests d’admission de l’armée (psychotechniques, psychologiques, physiques, médicaux, etc.). 

Le sous-officier peut également être recruté sur base de son diplôme (baccalauréat ou équivalent). Dans ce cas, il peut être exempté d’une partie de la formation qui serait donc limitée à la partie militaire. Dans le cas d’une candidature sur base d’un bachelier, il faut également être en possession de la certification européenne EASA part 66 (licence de maintenance d’aéronefs, demande de certification à introduire auprès du SPF Mobilité et Transports, DG Transport aérien – mobilit.belgium.be).

Formations

Il n’existe pas de formation spécifique pour se préparer à ce métier. Comme tout travailleur de la Défense, le candidat doit suivre une formation militaire de base. En tant que Sous-Officier, il devra aussi suivre une formation Cadre destinée à l’ensemble des candidats Officiers et Sous-Officiers. La formation de technicien en avionique dure 10 mois et allie théorie et pratique. Elle se déroule à l’ERSO (Ecole Royale des Sous-officiers). Après 24 mois à l’ERSO, le futur technicien suit un « Type Training » de 5 mois sur l’avion/l’hélicoptère choisi au sein de sa future unité.
Dans le cas où le candidat se présente sur base d’un bachelier préalablement obtenu, il obtiendra probablement des dispenses (sa formation se limitera à la partie militaire, à condition d’être en possession d’un bachelier en aérotechnique).

Les liens formations-métiers sont mis à jour annuellement.


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