Contrôleur·euse technique de véhicules motorisés
Mise à jour 05/01/2024 |
Le travail du contrôleur technique garantit la sécurité de l’usager sur la route. Dans un centre dédié à cet effet, il examine si les véhicules répondent aux dispositions légales. Il peut s’agir de véhicules utilitaires légers (moins de 3,5 tonnes), lourds (plus de 3,5 tonnes), d’ancêtres, de motocyclettes, d’autobus, d’autocars, de tracteurs agricoles, de remorques forestières ou encore de véhicules de camping.
Sa première tâche consiste à s’assurer de la correspondance du véhicule avec ses documents en vérifiant le numéro de châssis. Ensuite, il inspecte divers éléments en utilisant du matériel et des logiciels informatiques spécifiques. Il contrôle ainsi les émissions de gaz (les rejets ne devant pas dépasser les limites définies réglementairement afin de limiter l'impact sur l'environnement) puis il vérifie le bon fonctionnement de la suspension, des freins et des feux. Il examine également l’état des rétroviseurs, du pare-brise, des essuie-glaces, de la carrosserie et des pneus. Enfin, il effectue un contrôle mécanique sur un pont ou dans une fosse. En présence d'avaries ou de dysfonctionnements, il n'est pas autorisé à intervenir pour y remédier mais il les consigne dans son rapport d’inspection.
Il ne contrôle jamais un véhicule de A à Z tout seul : toutes les tâches se font généralement par équipe de deux, minimum.
La consignation des résultats se fait sur un fichier informatisé. Si le véhicule est techniquement et administrativement en règle, un certificat de contrôle technique valable sur une période limitée est remis au propriétaire par le secrétariat du centre d’inspection. Si ce n’est pas le cas, le propriétaire doit résoudre le(s) problème(s) constaté(s) et représenter son véhicule dans un délai imparti.
En principe, le premier contrôle s'effectue pour la première fois au quatrième anniversaire d’une voiture achetée neuve. Ensuite, les contrôles périodiques s’effectuent tous les ans, voire tous les deux ans[1]. Toutefois, le contrôleur technique est également mis à contribution lors d’une remise en circulation, d’une revente d'un véhicule d'occasion, de l'importation d'un véhicule ou encore lors d’une transformation (tuning).
L’entretien et la maintenance du matériel de mesure et de contrôle sont également de son ressort. Il veille à les faire régulièrement vérifier par un organisme agréé.
[1] Pour les utilitaires, le premier contrôle s’effectue dès l’immatriculation ou la ré-immatriculation.
Arnaud M., Contrôleur technique de véhicules motorisés Lire l'interview
Compétences & actions
- Maitriser la mécanique automobile et les normes réglementaires
- Vérifier l’identification du véhicule
- Examiner l’état mécanique et fonctionnel des différentes pièces du véhicule
- Communiquer aux clients les résultats des mesures effectuées
- Délivrer le certificat de contrôle technique automobile
- Contribuer à l’entretien des locaux et du matériel de la station
Savoir-être
- Autonomie
- Sens des responsabilités
- Sens de l’observation
- Contact aisé
- Méticulosité
- Bonne condition physique
- Esprit d’équipe
- Flexibilité
Cadre professionnel
Le contrôleur technique travaille au sein d’une des stations agréées par les autorités. Il est encadré sur le plan hiérarchique par un chef de centre, mais il est responsable des contrôles qu’il effectue sur la ligne où il opère et conduit ses opérations en relative autonomie.
Il travaille dans un environnement parfois bruyant et poussiéreux, par tous les temps, dans une structure souvent ouverte vers l’extérieur.
Formations
Une formation de mécanicien (de préférence automobile ou moto) s'avère indispensable pour exercer cette profession.
Le centre de compétence Technifutur propose diverses formations courtes et spécifiques quant au contrôle technique.
Les liens formations-métiers sont mis à jour annuellement.
2 commentaires
Bonjour Megane,
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Bien cordialement
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