Le grand reporter se distingue de l’envoyé spécial dans la mesure où il décide lui-même des sujets qu’il va couvrir. Souvent, il part de sa propre initiative et vend ensuite son enquête à l’un ou l’autre média. Très en vogue, au siècle passé, le grand reporter tend à disparaître, en raison de l’énorme développement des moyens de communication. En outre, pour les grands reporters correspondants de guerre, il est de plus en plus difficile de travailler en raison de la censure militaire et du fait qu’ils sont de plus en plus souvent pris pour cibles.
« C'est un métier de passionnés. Il n'y a que les plus motivés qui réussissent. »
Mme Christine Ruol, Journaliste-présentatrice Lire l'interview
Compétences & actions
- Posséder une grande culture générale
- Informer de manière précise, adaptée et objective
- Avoir le sens du récit et de la mise en scène
- Travailler et réfléchir vite
- Posséder un bon carnet d’adresses
- Connaître les logiciels de mise en page et posséder d’importantes compétences informatiques
- Respecter des délais de bouclage
- Parler plusieurs langues (au moins anglais et néerlandais)
Savoir-être
- Curiosité intellectuelle
- Capacité d’adaptation
- Esprit analytique, synthétique et critique
- Objectivité
- Rigueur
- Réactivité
- Goût pour l’investigation
- Polyvalence
- Disponibilité
- Autonomie
- Résistance au stress
Cadre professionnel
Le Grand reporter est sans cesse en mouvement. Un jour ici, l’autre ailleurs, il parcourt le monde au gré de l’actualité, en général la plus grave ou la plus brûlante. C’est un métier qui demande beaucoup d’investissement et qui risque de gravement affecter la vie de famille traditionnelle.