Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

L’Officier Air Traffic Control travaille dans le département opérationnel de la composante Air de la Défense. Il est contrôleur du trafic aérien : grâce à un équipement radar ultra-moderne, il assure la sécurité dans l’espace aérien, et dirige son équipe au sein de l’Air Traffic Control Center (ATCC). Il garanti la coordination entre le trafic aérien militaire et civil, une tâche dont l’importance n’a fait que croître au cours des 45 dernières années. L’Officier Air Traffic Control participe aux opérations search and rescue : il assiste les avions en détresse ou disparus et intervient lors des recherches sur les sols belges et luxembourgeois.  

Depuis peu, il a également pour mission, en collaboration avec l’équipe de pathfinders (para-commandos chargés de la reconnaissance et du marquage des zones de largages), de déterminer si les pistes d’atterrissage sont sécurisées ou non. Il place des repères visuels sur les pistes afin que les pilotes puissent atterrir de jour comme de nuit. Une de ses missions est d’assurer une bonne circulation au sol. En contact radio permanent avec les pilotes, il veille à ce que les avions évitent tout risque de collision. 

Depuis quelques temps, les militaires contrôleurs du trafic aérien de la Défense travaillent en collaboration avec l’entreprise skeyes, qui est une entreprise publique autonome assurant la sécurité et l’efficacité du trafic aérien civil en Belgique. Le but de cette coopération vise à harmoniser les interactions entre les contrôleurs militaires et civils. 

L’Officier Air Traffic Control est avant tout un membre actif de la Défense : il participe, avec ses collègues, à tous les exercices de sécurité militaire et à d’éventuelles missions à l’étranger. En tant que militaire ayant le grade d’Officier, son rôle est de coordonner ses équipes, de s’assurer des connaissances et des besoins en formation des personnes à sa charge.

 

Compétences & actions

  • Connaître les procédures d’alerte
  • Evaluer les conditions météorologiques 
  • Constater des obstacles 
  • Utiliser des équipements radars
  • Déterminer si les pistes aériennes sont utilisables
  • Communiquer avec les services de sécurité
  • Communiquer avec les autres centres de trafic aérien
  • Parler couramment anglais 
  • Ecouter, comprendre et reformuler des informations
  • Placer des repères pour permettre aux pilotes d’atterrir 
  • Aider au contrôle du bon fonctionnement des moyens de communication et systèmes nécessaires pour les opérations de vols. 
  • Tenir à jour les données de vols
  • Participer aux exercices de sécurité et aux entraînements militaires
  • Diriger, coordonner et superviser une équipe

Savoir-être

  • Résistance au stress
  • Esprit d’équipe
  • Réactivité
  • Vigilance 
  • Faculté d’analyse 
  • Précision 
  • Flexibilité 
  • Organisation
  • Sens des responsabilités 
  • Prise de décision rapide 
  • Esprit de synthèse
  • Leadership
  • Excellente vision

Cadre professionnel

Le métier de militaire Air Traffic Control est un travail exigeant. Il doit se plier aux conditions de vie particulières de l’armée : horaires décalés, exercices de sécurité fréquents, entraînements physiques, etc. Dans le cas du sous-officier Air Traffic Mission Support , il sera souvent question de roulement : il devra parfois faire des « shifts » de 24h, parfois de 10h. Les missions de l’armée de l’air sont également difficiles à prévoir et dépendent beaucoup des conditions météorologiques. Le sous-officier Air Traffic Control peut également être envoyé en mission à l’étranger.

Conditions requises

Pour travailler en tant que militaire Air Traffic Control, il faut satisfaire à plusieurs conditions d’admission. Pour le grade Officier : 

  • Etre titulaire d’un master que l’on peut obtenir à la Faculté des Sciences Sociales et Militaires ;
  • Etre Belge ou ressortissant d’un état membre de l’Espace économique européen ou de la Confédération suisse, ne pas avoir atteint l’âge de 34 ans au 31 décembre de l’année d’incorporation…) ;
  • Réussir les tests d’admission de la Défense (tests physiques, psychologiques, médicaux, psychotechniques… et test d’anglais dans le cas des contrôleurs aériens).

Formations

Il n’existe pas de formation spécifique pour se préparer à ce métier. Le candidat doit tout d’abord réussir une formation militaire de base.
Par la suite, pour devenir Officier Air Traffic Controller, il faut étudier pendant 5 ans à l’ERM-Ecole Royale Militaire (Faculté SSMW - Sciences Sociales et Militaires). Les candidats étudiant à la SSMW obtiennent un diplôme de master. Les détenteurs du master auront plus de responsabilités et donc plus rapidement accès à des grades plus élevés (dont celui d’officier).

Nous vous invitons aussi à découvrir les formations menant au métier Militaire Air Traffic Control.

Les liens formations-métiers sont mis à jour annuellement.


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