Santé, horeca, commerce ? Où les bruxellois ont-ils trouvé du travail en 2021 ?

Posté le 12/01/2022  —  Actualité précédente / suivante

La crise du Covid et les différentes vagues de variants n’épargnent pas le marché du travail. Activité économique au ralenti d’un côté, manque criant de personnel de l’autre, en ces temps de pandémie, certains secteurs sont plus porteurs. Ils mènent plus facilement à un emploi. Alors, où embauche-t-on malgré la crise ? Tour d’horizon !

Les services, la santé et l’enseignement dans le trio de tête

Le secteur lié aux activités de services administratifs et de soutien est celui qui a engagé le plus de Bruxellois. Il représente 20 % des recrutements. On retrouve dans ce secteur tous les emplois de support administratif, mais aussi ceux liés à la sécurité ou aux activités de nettoyage. Ces secteurs ont connu un véritable boom depuis le début de la pandémie et le besoin de main-d’œuvre s’y est fait grandement sentir.

Le secteur public (administrations publiques, communales et régionales), les CPAS avec les articles 60 et la STIB (grande pourvoyeuse d’emploi en région bruxelloise) ont recruté 3 950 nouveaux collaborateurs soit à peu près 10 % des recrutements de Bruxellois en 2021. À part égale, le secteur du commerce a engagé 3 944 chercheurs d’emploi surtout dans les grandes enseignes.

Le secteur de la santé et de l’action sociale arrive en 4e position. À noter toutefois que de nombreuses offres restent vacantes. Si pour des emplois d’agent administratif, de brancardier ou d’agent d'entretien l’embauche est aisée, ce n’est pas le cas pour toutes les professions dans les soins de santé. Pour des fonctions critiques comme infirmier ou garde d’enfants les difficultés de recrutement sont réelles. Le nombre de candidats est tout simplement trop peu élevé par rapport aux besoins du secteur.

Le domaine de l’enseignement clôture le top 5 avec 2 631 embauches soit 6.9 % des nouveaux recrutements. Seul bémol: ici aussi, le nombre de candidats est insuffisant. Il reste dès lors de nombreuses offres non pourvues. 

L’horeca n’est pas en reste. Avec 5,7 % des recrutements, le secteur de la restauration et de l’hébergement se positionne en 6e position, juste derrière l’enseignement. Les fermetures successives des bars, hôtels et restaurants ont poussé de nombreux travailleurs compétents et qualifiés à déserter la profession et à se reconvertir. Or, qui dit manque de personnel dit opportunités d’emploi.

Actiris, 20 décembre 2021

 


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