Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

C'est la personne qui, pour le compte de particuliers ou d'entreprises, planifie et administre la comptabilité en vue de réduire leur fardeau fiscal.

Elle analyse la situation financière de ses clients (revenus, budget, épargne, placements, gestion des affaires, etc.), recommande des mesures qui permettront de diminuer l'impôt à payer telles que des placements judicieux, une contribution à des régimes de retraite ou la modification des méthodes de gestion de manière à profiter des déductions fiscales ou d'autres types d'abris admis par la loi. Selon son mandat, elle peut assurer la gestion de la comptabilité de son client, préparer ses déclarations de revenus et lui proposer des services de planification financière à long terme. Elle est soucieuse de connaître à fond toutes les lois fiscales afin de pouvoir conseiller judicieusement sa clientèle et veille à se tenir au courant de toute modification aux lois pouvant avoir des répercussions sur la comptabilité de ses clients.

La fiscalité est une matière qui peut être traitée par différentes intervenants (conseils fiscaux agréés, comptables agréés, experts-comptables agréés, réviseurs d'entreprises, juristes fiscalistes, avocats, notaires, etc.).

 

Savoir-être

  • Comme pour tout métier juridico-financier, la rigueur dans son travail ainsi que l'esprit de synthèse et le sens du détail sont primordiaux.
  • De plus, l'évolution constante des normes en vigueur tant au niveau national, européen qu'international, l'amène fréquemment à recycler ses connaissances très pointues. Des lors, la maîtrise des langues étrangères est primordiale.
  • Des compétences en communication, en management et un bon sens pédagogique sont également nécessaires.

Cadre professionnel

Le cadre professionnel diffère selon la taille de la société. Dans les structures modestes, le fiscaliste est souvent seul sous l'autorité de la direction générale. Dans les structures importantes, il peut être rattaché à un département juridique ou fiscal. Dans son travail quotidien, le fiscaliste possède une certaine autonomie au niveau organisationnel. Il est régulièrement en contact avec une série d'intervenants : directions de sièges ou de services, comptabilité, fournisseurs d'informations, etc.

En ce qui concerne les débouchés des conseillers fiscaux, on peut citer principalement les fiduciaires, les sociétés de consultance, les grandes entreprises du secteur industriel, commercial ou financier.

Conditions requises

Bien que la profession ne soit pas protégée par la Loi, des banquiers faisant également de la fiscalité, le TITRE DE FISCALISTE AGREE est protégé et scellé dans la Loi du 22.04.99 et joint au titre de COMPTABLE AGREE au sein de l'IPCF Institut Professionnel des Comptables et Fiscalistes agréés. Le titre légal étant donc COMPTABLE-FISCALISTE AGREE. Le titre de CONSEIL FISCAL est lui intégré au sein de l'IECCF (Institut des Experts Comptables et Conseils fiscaux). Les compétences des comptables-fiscalistes et de des conseils fiscaux sont identiques. Ils exercent les activités de conseil fiscal définies à l'article 38 de la loi du 22.04.99 sur les professions comptables et fiscales. L'article 49 pour les comptables-fiscalistes renvoyant à l'article 38.

Autres appellations : Conseil fiscal agréé, Expert·e comptable agréé·e, Juriste fiscaliste

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