Mécanicien·ne automobile
Mise à jour 05/01/2024 |
Le mécanicien automobile procède aux opérations de maintenance des véhicules de moins de 3,5 tonnes en suivant les préconisations du constructeur. Selon le mode d'organisation et le contexte de travail dans l'entreprise, il est généraliste ou spécialisé sur un type d'intervention, de marque ou de modèle.
Son activité consiste à entretenir, réparer, démonter, contrôler et régler les éléments et systèmes mécaniques (transmission, moteur, roues, boite de vitesses, embrayage, essieux, direction, freins, suspension, amortisseurs, pot d’échappement, etc.), mais aussi le système de visibilité et de signalisation.
Il intervient principalement dans trois situations : une panne, un entretien régulier (annuel principalement) ou une préparation au passage du contrôle technique.
Lorsqu’il s’agit d’une panne, il pose un diagnostic sur la cause et effectue la réparation nécessaire à l’aide d’outils manuels. Ensuite, il effectue les mises au point et réglages indispensables. Il vérifie la mise en conformité par le biais d’essais au garage ou sur la route.
Un entretien courant concerne le graissage, la vidange et le contrôle des principaux organes. En cas d’avarie, il démonte les pièces défectueuses et les remplace.
Toutes ses opérations, il les consigne dans le carnet d’entretien et, s’il travaille pour un garage, les communique au secrétariat pour la facturation.
Le métier a évolué avec le secteur. Désormais, le mécanicien automobile œuvre sur les nouveaux équipements électroniques tels que le système de freinage ABS, l’ordinateur de bord, le GPS, les airbags, la climatisation, l’alarme, etc. Il doit également effectuer toutes les opérations de maintenance sur les véhicules électriques.
Par ailleurs, il pourrait lui être demandé par le client ou un autre commanditaire (par exemple : le tribunal de police) d’installer des limiteurs de vitesse ou d'autres équipements modernes supplémentaires.
Olivier Heine, Mécanicien automobile Lire l'interview
Compétences & actions
- Posséder de solides connaissances en mécanique automobile
- Connaitre les principes de base en électricité et soudure
- Être en possession du permis de conduire
- Maitriser les outillages et matériaux utilisés dans l’entretien et la réparation de véhicules
- Lire et interpréter des schémas électrotechniques, hydrauliques et pneumatiques
- Effectuer les tâches nécessaires à la révision/réparation de véhicules
- Vérifier l’état de fonctionnement des composants et procéder aux opérations et réglages nécessaires
- Localiser la panne ou l'anomalie
- Remplacer la ou les pièces défectueuses
- Changer et équilibrer les roues et les pneus
- Renseigner une fiche technique d'intervention
- Tenir à jour un dossier d’entretien pour chaque véhicule
- Veiller au bon entretien de l’atelier
- Se conformer avec rigueur aux normes de sécurité
- S'adapter à des technologies et modèles nouveaux
Savoir-être
- Autonomie
- Minutie
- Esprit d’analyse
- Sens de la méthode
- Habileté manuelle et dextérité
- Précision et rigueur
- Précaution
- Excellente acuité visuelle
- Concentration et attention
- Capacité à travailler en équipe
- Respect des consignes
- Sens de la communication et de l’écoute
- Bonne condition physique
Cadre professionnel
Le mécanicien automobile travaille en atelier, dans un environnement parfois poussiéreux et bruyant, au sein d’un garage automobile, un distributeur agréé (concession) ou un centre automobile, sous la responsabilité d’un chef d’atelier, d’un chef d’équipe ou d’un chef d’entreprise. Il peut aussi exercer en tant qu’indépendant.
Il effectue ses tâches seul ou en équipe et collabore avec le carrossier et l'électricien. Il travaille souvent dans une position physique inconfortable pour accéder aux différentes parties du véhicule dans l’odeur d’essence et d’huile.
Les horaires sont généralement réguliers, en journée, avec des dépassements occasionnels. Le déplacement et la manipulation de charges sont parfois nécessaires.
Après quelques années, un mécanicien automobile peut devenir chef d'atelier et encadrer une équipe.
Conditions requises
Pour travailler dans le secteur des cycles, des cyclomoteurs ou des véhicules à moteur, il faut témoigner de deux types de connaissances professionnelles : intersectorielles (connaissances générales) et sectorielles (connaissances spécialisées). Ces connaissances sont prouvées au moyen d’un diplôme ou de l’expérience pratique (des quinze dernières années) : 5 années en activité complémentaire ou à temps partiel ou 3 années en activité principale ou à temps plein.
Les connaissances générales sont requises pour :
- La vente de véhicules à moteur d’occasion ;
- La réparation ou la modification de la carrosserie de véhicules à moteur (à l’exception de la customisation de voitures) ;
- La réparation de pièces de véhicules à moteur.
Des connaissances spécialisées sont requises pour ce qui suit :
- Les véhicules à moteur jusqu’à 3,5 tonnes (cyclomoteurs, motocyclettes, quads, voitures, etc.) ;
- Les véhicules à moteur de plus de 3,5 tonnes (pour le transport de marchandises, la sylviculture et l’agriculture, les activités de construction, etc.) ;
- La vente ou la réparation de cycles.