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Entraîneur·euse sportif·ive

Tourisme, sports & loisirs / Sport

Mise à jour 30/07/2015
Par souci de lisibilité, nous avons pris le parti de ne pas écrire le féminin et le masculin du métier dans ce texte. Seul le titre est inclusif.

Il y a des entraîneurs célèbres et renommés et d'autres anonymes, des entraîneurs salariés et des bénévoles, des entraîneurs de club ou de fédération ou encore des entraîneurs personnels. Malgré leurs différences, tous ont néanmoins un point commun : ils sont animés par une même passion. Ils ont tous aussi le même objectif : amener leur sportif ou leur équipe au meilleur niveau qu'il puisse atteindre.

La nature du travail de l'entraîneur est naturellement fonction des conditions de pratique de la discipline qu'il encadre.

Globalement, on peut dire qu'il fixe le programme de préparation avant une compétition, élabore une tactique de jeu pour le jour de la rencontre et gère au mieux les forces de son équipe ou de ses joueurs. Il conçoit des exercices, selon un rythme, une progression et une intensité adaptés à chacun. Rien ne lui échappe : les fautes techniques, les gestes irréfléchis, les défaillances physiques, la fatigue mentale ou la lassitude. Il motive ses troupes, les encourage à aller de l'avant et à dépasser leurs limites. Sa relation avec les sportifs doit être, de ce fait, particulièrement forte. Véritable guide, c'est lui qui est sensé porter les joueurs vers la victoire. Il doit aussi parfois user de psychologie, trouver les bons mots pour, selon les besoins, motiver, exhorter, encourager, calmer et éventuellement consoler ses joueurs.

Qu'il exerce au sein d'un club ou d'une fédération, il n'a pas un rôle facile. En tant que responsable des résultats des sportifs, il est en effet porté en triomphe en cas de victoire, mais discrédité lors d'une défaite. Et facilement mis, etc. sur la touche. En tant que coach privé, il peut aussi rapidement faire les frais si l'athlète dont il s'occupe ou son entourage n'est pas satisfait de ses résultats. En ce sens, il doit parfois s'adapter très rapidement à un tout nouvel environnement. A plus petite échelle, l'entraîneur permet aussi l'initiation et l'apprentissage d'une discipline sportive. Il inculque les fondements de base de sa discipline sportive à de jeunes élèves. Là, son sens de la pédagogie devra lui permettre de trouver des moyens pour motiver les enfants dont il a la charge. Lorsque les jeunes s'inscrivent auprès d'un club, ils s'attendent à recevoir quelque chose en retour des frais d'inscription qu'ils ont payés. Ils veulent jouer et apprendre, et ils veulent le faire dans un milieu agréable. Façonner la vie de jeunes gens est une importante responsabilité qui se fait non seulement par le biais de la matière enseignée, mais aussi par la manière d'enseigner. Le processus d'apprentissage est aussi important que le résultat. Lorsqu'il exerce ce métier à titre principal, l'entraîneur vit littéralement pour son sport. Dans des petites structures, il est souvent en charge soit de l'administratif, soit de la gestion du matériel.

 

Compétences & actions

  • Parfaite maîtrise des aspects tactiques de son sport
  • Connaissances des premiers soins : sans être un médecin ni un kiné, l'entraîneur peut, par les connaissances qu'il se sera forgées en la matière, soulager bon nombre de petits bobos, etc.
  • Etre familiarisé à différentes techniques d'intervention de la psychologie du sport ou encore de la préparation physique, sans toutefois se substituer aux vrais spécialistes

Savoir-être

  • Sens de la pédagogie
  • Psychologie
  • Dynamique
  • Persuasif
  • Sens tactique
  • Sens de l'observation
  • Résistance au stress : il est soumis à l'obligation de résultats
  • Pouvoir relativiser un résultat qu'il soit positif ou négatif
  • Capacités communicationnelles vis-à-vis de ses joueurs mais aussi des médias
  • Confiance en soi
  • Sérénité en toutes circonstances
  • Souplesse : beaucoup d’évènements sportifs ont lieu le week-end !
  • Facultés d'adaptation

Cadre professionnel

L'entraîneur, quelle que soit la discipline sportive, peut exercer sous plusieurs statuts :

  • bénévole : il exerce une activité volontaire pour une organisation à but non lucratif et ce, sans rémunération. Il peut percevoir des indemnités pour le remboursement des frais encourus dans le cadre de son activité pour une association sportive
  • salarié : il exerce une activité professionnelle pour le compte d'une autre personne, d'un club ou d'une fédération, en étant lié par un contrat de travail et sous l'autorité de son employeur, moyennant un salaire
  • indépendant à titre principal : il exerce une activité professionnelle pour son propre compte, à titre principal, sans être sous les liens d'un contrat de travail ou sous un autre statut
  • indépendant à titre complémentaire : il exerce cette activité d'entraîneur en parallèle d'une autre activité professionnelle pour le compte d'un employeur

Si les relations de travail entre un sportif rémunéré et son employeur sont réglées par une loi spécifique (la loi sur les sportifs rémunérés), les entraîneurs, quant à eux, ne sont pas soumis à cette loi : s’ils possèdent un contrat de travail, ils sont soumis à la loi ordinaire du 3 juillet 1978 relative au contrat de travail. Exception : les entraîneurs de football, de basket, de volley et de cyclisme sont bel et bien considérés comme des sportifs rémunérés.

Par contre, les règles particulières concernant la rupture du contrat de travail de sportif rémunéré ne sont pas applicables aux entraîneurs de football, basketball, volleyball et cyclisme. Pour eux, il faut appliquer les règles ordinaires relatives à la rupture du contrat de la loi sur les contrats de travail.


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