Le bien-être animal fait partie des préoccupations de tous ceux qui vouent une certaine empathie aux animaux. La place accordée aux soins mais aussi au bien-être animal a sans cesse pris de l’importance ces dernières années. Il n’est donc pas étonnant que de nombreux métiers soient concernés. Défenseurs de la cause animale, garants de leur survie, de leur évolution et de leur protection ou tout simplement en charge de leur confort ; quelle que soit leur fonction, les professionnels travaillant avec les animaux sont devenus incontournables dans la société actuelle.
A en croire les différents classements qui paraissent régulièrement dans les médias, le métier de vétérinaire occupe toujours une place enviable dans le top des métiers qui font rêver. Nombreux sont les jeunes qui souhaitent en effet se diriger vers la médecine vétérinaire au moment d’un choix d’études. Les plus motivés aboutiront certainement à une belle carrière. Mais le métier n’est pas simple et d’autres fonctions comme celle de l’assistant vétérinaire gravitent autour du vétérinaire afin de l’épauler dans ses différentes tâches.
D’autres personnes doivent également prendre soin des animaux dans le cadre de leur travail. C’est le cas, par exemple, de l’animalier en refuge, chargé du confort et de la surveillance des différentes espèces qui lui
sont confiées dans l’espoir de trouver une nouvelle famille.
Divers professionnels interviennent pour rendre la vie plus belle aux bêtes. Le toiletteur d’animaux mettra tout son savoir-faire au service de la beauté et de l’hygiène animale, tandis que le garde animal particulier
multipliera les attentions (promenades, jeux, gardiennage) envers les animaux de compagnie. Ces derniers seront également confiés aux bons soins du gérant de pension, qui les bichonnera jusqu’au retour de leurs maîtres.Ces types de prestations de service se développent de plus en plus, témoignant de l’intérêt pour les animaux.
Enfin, les métiers liés à la protection animale sont nombreux et diversifiés. Si on peut compter sur le garde champêtre particulier ou l’agent des forêts pour observer la faune et garantir l’application des règlements la
concernant sur les territoires qui leur sont assignés, l’inspecteur vétérinaire interviendra quant à lui lors de visites de contrôle ou en cas de maltraitance chez toute personne qui possède, vend ou élève des animaux, par
exemple.
Ce magazine vise à rassembler des métiers qui ont pour objectif principal de prendre soin de l’animal et de garantir son bien-être. Découvrez-les vite !
Les métiers
Métiers liés : Ethologue, Garde champêtre particulier·ère, Guide nature, Inspecteur·rice vétérinaire, Zoologiste.
Métiers liés : Assistant·e vétérinaire, Gérant·e d’une pension pour animaux, Inspecteur·rice vétérinaire, Soigneur·euse dans un centre de revalidation pour animaux, Technicien·ne animalier·ère en laboratoire.
Métiers liés : Animalier·ère en refuge, Conseiller·ère animalier·ère, Soigneur·euse dans un centre de revalidation pour animaux, Soigneur·euse en parc animalier, Technicien·ne animalier·ère en laboratoire, Vétérinaire.
Métiers liés : Comportementaliste animalier·ère, Gérant·e d’une pension pour animaux.
Métiers liés :
Agent·e des forêts,
Aquiculteur·rice /
Métiers liés : Animalier·ère en refuge, Comportementaliste animalier·ère, Garde animal particulier·ère.
Métiers liés : Agent·e des forêts, Animalier·ère en refuge, Garde champêtre particulier·ère, Soigneur·euse dans un centre de revalidation pour animaux, Vétérinaire.
Métiers liés : Animalier·ère en refuge, Assistant·e vétérinaire, Inspecteur·rice vétérinaire, Vétérinaire.
Métiers liés : Animalier·ère en refuge, Assistant·e vétérinaire.
Métier lié : Conseiller·ère animalier·ère.
Métiers liés : Assistant·e vétérinaire, Conservateur·rice animalier·ère, Inspecteur·rice vétérinaire, Inséminateur·rice-technicien·ne de reproduction, Soigneur·euse en parc animalier, Vétérinaire pathologiste.
Autant savoir
Déclaration Universelle des Droits de l’animal
Tous comme les hommes, les animaux ont aussi des droits. Ces derniers sont repris dans une Déclaration spécifique.
La Déclaration Universelle des Droits de l’Animal a été proclamée le 15 octobre 1978 à la Maison de l’UNESCO à Paris. Elle constitue une prise de position philosophique sur les rapports qui doivent désormais s’instaurer entre l’espèce humaine et les autres espèces animales. Son texte a été révisé par la Ligue Internationale des Droits de l’Animal en 1989, et rendu public en 1990.
Elle proclame notamment :
ARTICLE PREMIER :
Tous les animaux ont des droits égaux à l’existence dans le cadre des équilibres biologiques. Cette égalité n’occulte pas la diversité des espèces et des individus.
ARTICLE 2 :
Toute vie animale a droit au respect.
ARTICLE 3 :
Aucun animal ne doit être soumis à de mauvais traitements ou à des actes cruels.
Si la mise à mort d’un animal est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d’angoisse.
L’animal mort doit être traité avec décence.
ARTICLE 4 :
L’animal sauvage a le droit de vivre libre dans son milieu naturel, et de s’y reproduire.
La privation prolongée de sa liberté, la chasse et la pêche de loisir, ainsi que toute utilisation de l’animal sauvage à d’autres fins que vitales, sont contraires à ce droit.
ARTICLE 5 :
L’animal que l’homme tient sous sa dépendance a droit à un entretien et à des soins attentifs.
Il ne doit en aucun cas être abandonné, ou mis à mort de manière injustifiée.
Toutes les formes d’élevage et d’utilisation de l’animal doivent respecter la physiologie et le comportement propres à l’espèce.
Les exhibitions, les spectacles, les films utilisant des animaux doivent aussi respecter leur dignité et ne comporter aucune violence.
ARTICLE 6 :
L’expérimentation sur l’animal impliquant une souffrance physique ou psychique viole les droits de l’animal.
Les méthodes de remplacement doivent être développées et systématiquement mises en œuvre.
ARTICLE 7 :
Tout acte impliquant sans nécessité la mort d’un animal et toute décision conduisant à un tel acte constituent un crime contre la vie.
ARTICLE 8 :
Tout acte compromettant la survie d’une espèce sauvage, et toute décision conduisant à un tel acte constituent un génocide, c’est-à-dire un crime contre l’espèce.
Le massacre des animaux sauvages, la pollution et la destruction des biotopes sont des génocides.
ARTICLE 9 :
La personnalité juridique de l’animal et ses droits doivent être reconnus par la loi.
La défense et la sauvegarde de l’animal doivent avoir des représentants au sein des organismes gouvernementaux.
ARTICLE 10 :
L’éducation et l’instruction publique doivent conduire l’homme, dès son enfance, à observer, à comprendre, et à respecter les animaux.
Cadre légal en Wallonie et à Bruxelles
En Belgique, la compétence du bien-être animal est régie par la loi du 14 août 1986 relative à la protection et au bien-être des animaux et ses nombreux arrêtés d’exécution.
Depuis le 1er juillet 2014, ce sont les régions qui sont compétentes en matière de Bien-être animal, matière jusqu’alors gérée par le Service public Fédéral Santé[1].
En Wallonie, le Gouvernement wallon[2] a notamment déterminé des axes prioritaires en vue de protéger les animaux et favoriser leur bien-être :
- sensibiliser la population à la question du bien-être animal et de la maltraitance envers les animaux et valoriser le travail des éleveurs dans ce domaine ;
- interdire l'élevage d'animaux pour la production de fourrure ;
- limiter les expériences sur animaux au strict nécessaire ;
- renforcer les sanctions et le suivi pour les faits intentionnels de maltraitance animale.
L’aspect normatif est désormais géré par la Direction de la Qualité et l’aspect répressif par le Département de la Police et des Contrôles, tous deux issus de la Direction Générale opérationnelle de l’Agriculture, des Ressources naturelles, de l’Environnement (DGO3) du Service public de Wallonie.
Quotidiennement confrontés à des situations de détresse animale provoquées par des propriétaires négligents ou malveillants, des inspecteurs vétérinaires exercent des contrôles sur le terrain. Ces contrôles sont le résultat d’une inspection dans le cadre d’un suivi d’agrément ou d’un dépôt de plainte. Suite à la régionalisation, le « Service inspection bien-être animal » au niveau fédéral deviendra l’«Unité Bien-être animal » (UBEA) rattachée au Département de la Police et des Contrôles (DPC) de la DGO3 (SPW).
Dans la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles Environnement[3] gérera progressivement et à titre principal, trois nouvelles compétences dont le bien-être animal.
4 catégories d’animaux sont concernées par cette compétence :
- les animaux de rente (agriculture);
- les animaux de compagnie (chat, chien et NACs);
- les animaux de laboratoires/facultés;
- les animaux sauvages détenus (cirques, zoos).
Bruxelles Environnement se voit confier :
- La normalisation : élaboration des politiques et des textes en matière de bien-être des animaux, le soutien politique, le suivi de la matière aux niveaux européen et international, le règlement des différends, le soutien aux organes d’avis, etc. ;
- L’inspection : contrôle du respect des réglementations en matière de bien-être animal (en collaboration avec l’AFSCA pour les animaux de rente), des saisies, de la destination des animaux saisis, les agréments, les plaintes, etc.
La Région entend également mettre en place un Conseil régional du Bien-être des animaux, chargé de remettre des avis au Gouvernement régional qui tiennent compte des informations scientifiques, éthiques et sociales les plus récentes.
Les forêts et leur gestion[4]
Aujourd’hui, la forêt occupe 22 % du territoire belge, soit 700.000 ha, répartis sur les 3 régions du pays :
- 78 % en Wallonie
- 21 % en Région flamande
- 1 % en Région de Bruxelles-Capitale
La couverture forestière a augmenté de 25 % en 150 ans !
On retrouve des forêts privées et des forêts publiques.
La forêt belge appartient en majorité aux propriétaires particuliers : 58 %. Avec une surface moyenne de 2,5 ha par propriétaire et plus de 100.000 propriétaires, la forêt privée se caractérise par un morcellement relativement important et une grande diversité de propriétaires. Ces forêts privées sont soit gérées directement par leurs propriétaires soit par un gestionnaire ou une coopérative choisi par ceux-ci. La gestion y est encadrée par une législation spécifique : le Code forestier en Région wallonne et le Bosdecreet en Région flamande.
Les propriétaires publics se répartissent quant à eux 42 % de la forêt : il s’agit des forêts domaniales appartenant aux Régions (11 %), communes (28 %) et provinces, centres publics d’aide sociale, fabriques d’église (3 %).
Ces forêts sont soumises au régime forestier et gérées par l’administration forestière : le Département de la Nature et des Forêts (DNF) en Wallonie, l’Agentschap voor Natuur en Bos (ANB) en Région flamande, et l’Institut Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement (IBGE) en Région bruxelloise.
Sur le terrain, les administrations forestières sont divisées en Directions régionales qui couvrent chacune +/- 30.000 ha, en Cantonnements (+/- 9.000 ha) et en triages (+/- 750 ha).
La pêche
Pêche fluviale en Wallonie
Les règles en matière de pêche récréative en Wallonie sont disponibles sur le site de la base de données juridique de la Wallonie.
Tous les coins de pêche réputés de Wallonie se trouvent sur le site "Wallonie Tourisme Pêche". Un moteur de recherche permet de sélectionner les coins de pêche intéressants en fonction des espèces recherchées, du type de parcours (rivières, canaux, lacs, étangs …), de la province visée ou encore du type de permis nécessaire.
Le site de la Maison de la pêche reprend quant à lui tous les aspects pratiques de la pêche, exposés de manière didactique et pédagogique. On peut également y trouver toutes les informations relatives à la vie associative de la pêche (fédérations, sociétés, maisons de la pêche …), aux écoles, stages et gîtes de pêche, aux magasins de pêche, etc.
Pêche en mer : professionnelle ou publique
La pêche en mer professionnelle est un secteur relativement restreint mais non moins important. Soles, plies, cabillauds et crevettes sont les principales espèces qui sont pêchées.
Pour plus d'information sur la pêche en mer, la politique, la situation du marché consultez le site flamand « Agentschap pour Landbouw en Visserij » (http://lv.vlaanderen.be/nl/home/over-ons/departement-landbouw-en-visserij).
Outre la flotte de pêche professionnelle, il est également possible de pratiquer la pêche en mer en tant que sport (pêche publique). Certaines règles doivent alors être respectées et varient en fonction de l'activité pratiquée (pêche sportive en mer avec engin traînant, cannes de mer non-automatisées depuis un bateau, pêche à pied, pêche récréative). Pour plus d'information sur la pêche sportive en mer, consultez le site des services publics flamands.
En Wallonie, la Direction de la chasse et de la pêche est une partie de la Division de la nature et des forêts et est responsable de la pêche publique. Vous trouverez sur le portail environnement de Wallonie des renseignements sur la législation relative à la pêche, les personnes de contact et toutes sortes de conseils utiles sur la pêche publique en Région wallonne.
En Région de Bruxelles-Capitale[5], la pêche dans le Canal et dans certains étangs bruxellois est autorisée moyennant la possession d’un permis octroyé par la Région de Bruxelles-Capitale. Les modalités liées à cette pratique comme les espèces pouvant être pêchées (y compris éventuellement leur nombre et leur taille), l’attirail autorisé, les périodes d’ouverture selon les espèces… sont fixées par la Région (cfr. aide-mémoire du pêcheur publié par la Région). Pour pêcher dans certains étangs, ce permis doit être complété par l’autorisation du titulaire du droit de pêche, qui peut être une personne privée ou morale (par exemple, une société de pêche).
La pêche étant une compétence régionalisée, le permis doit être acheté dans chaque Région où l’on veut pratiquer l’activité. Un permis de la Région wallonne ou de la Région flamande n’est donc pas valable en Région de Bruxelles-Capitale, et vice-versa.
La chasse et la gestion du gibier
Les politiques des Gouvernements wallons et flamands en matière de chasse ont pour objectif une gestion intelligente des espèces de gibier et de leurs habitats. Elles s'inscrivent dans les politiques plus larges en matière de nature et d'environnement. L'implication active du groupe cible, les chasseurs, y joue un rôle central.
Des chasseurs peuvent former des unités de gestion du gibier avec une gestion plus spécifique du gibier pour une région déterminée.
Pour pouvoir chasser, un permis de chasse est obligatoire.
En Wallonie, la demande de permis de chasse doit être introduite auprès de la Direction générale de pouvoirs locaux de la Région wallonne. Les formulaires nécessaires pour demander un permis de chasse et pour participer à l'examen de chasse sont disponibles sur le portail de la Wallonie.
En Région de Bruxelles-Capitale, tout type de chasse est interdit !
Espèces animales menacées en Belgique
La situation en Wallonie
Les banques de données relatives à la répartition et à l’abondance des espèces sont majoritairement alimentées par les associations naturalistes. Les groupes d’animaux les mieux documentés sont les vertébrés, et quelques groupes d’insectes. Parmi les différents groupes suivis, au moins 25 % des espèces ont un statut de conservation défavorable.
Chez les poissons, les reptiles et les papillons de jour, plus de la moitié des espèces ont un statut de conservation défavorable. Tous groupes confondus, environ 10 % des espèces sont éteintes et 30 % des espèces sont en danger ou vulnérables à l’échelle de la Wallonie.
Plusieurs menaces compromettent le maintien ou même la survie de ces populations : la dégradation des habitats naturels, la pollution, les espèces exotiques envahissantes, les changements climatiques, etc.
La Wallonie fait face aujourd'hui à un défi majeur en matière de conservation de la nature : mettre un terme au recul de la biodiversité et, si possible, la restaurer. En ce domaine l'Union européenne a adopté deux directives : la Directive Oiseaux (1979) et la Directive Habitats (1992) qui constituent la base d'un vaste réseau écologique : le réseau Natura 2000 (220.000 ha en Wallonie).
Ainsi, depuis la mise en application de ces directives en 2001, 240 sites ont été sélectionnés sur base de travaux scientifiques et leur cartographie a été entreprise. En 2009, le Gouvernement wallon a adopté les premiers arrêtés de désignation de sites. Au-delà de la sauvegarde du patrimoine naturel, les actions menées touchent de nombreux secteurs comme la qualité de l'air et de l'eau, la prévention des inondations, la lutte contre les effets du réchauffement climatique ou encore l'attrait touristique de la région.
La situation en Région de Bruxelles-Capitale
Malgré le phénomène d'urbanisation croissante, la circulation et l'intense activité économique qui y règnent, la Région de Bruxelles-Capitale abrite un certain nombre d'espèces animales rares. Cette grande diversité des biotopes se retrouve dans les parcs, les forêts, les domaines privés, les zones agricoles, les jardins, les friches, les étangs, les rivières de Bruxelles et évidemment la Forêt de Soignes. Cette faune, quoique riche, est très fragile.
Sur les 48 espèces de mammifères recensées (écureuils, renards, chevreuils, chauve-souris, fouines, taupes, sangliers…), 36 sont menacées. La dégradation et la fragmentation de l’habitat sont les principaux facteurs de cette régression. Le réseau routier, très dense, limite également la liberté de mouvement des mammifères.
D’après le dernier inventaire réalisé (2000-2004), on dénombre une centaine d’espèces différentes d’oiseaux nichant en Région de Bruxelles-Capitale. Les espèces les plus répandues sont le moineau domestique et la mésange charbonnière. Mais il y en a aussi de beaucoup plus rares, comme le faucon pèlerin, l’hirondelle de fenêtre ou le pic mar. Sur les 100 espèces établies d’oiseaux nicheurs, 19, certainement, sont cependant menacées.
Par ailleurs, 12 espèces d’amphibiens et de reptiles sont présentes en Région de Bruxelles-Capitale. La plupart des populations sont en régression et certaines sont même sur le point de disparaître. La cause principale de ce phénomène est la disparition progressive des habitats humides. Par ailleurs, les différentes populations sont de plus en plus isolées en raison de l’urbanisation croissante. Le Triton crêté, la Rainette verte et le Crapaud calamite, jadis présents à Bruxelles, ont ainsi disparu depuis plus de 20 ans.
La Région compte également une vingtaine d’espèces de poissons, des mollusques ; sans compter les insectes (papillons, guêpes, limaces, lucanes cerf-volant, coccinelles…).
La situation en Europe
En juin 2015, l’Union internationale pour la conservation de la Nature et Birdlife international ont publié leur mise à jour du statut des espèces de poissons et d’oiseaux les plus menacées en Europe.
Sur 1.220 espèces de poissons présentes dans les eaux européennes, 7,5% sont menacées d’extinction ; 2,6% sont « quasi menacées » et on manque de données pour une espèce sur cinq. C’est parmi les raies et les requins que l’on trouve le plus d’espèces menacées : 40% sont ainsi proches de l’extinction. Les principales menaces identifiées sont la surpêche, les travaux côtiers, la production d’énergie, les mines et la pollution.
Du côté des oiseaux, 18% des 451 espèces examinées sont menacées à l’échelle de l’Union européenne. Cela représente 82 espèces, dont 11 sont en danger d’extinction, 16 en danger et 55 vulnérables. La Belgique abrite 12 espèces menacées sur le plan européen. Les principales menaces sont le braconnage, les pressions agricoles, les espèces invasives, la destruction et la dégradation des habitats. Le changement climatique et la pollution sont également mis en cause.
Animaux domestiques
Lorsque l’on désire acquérir un animal domestique, il faut être conscient du fait que la vie domestique ne convient pas à toutes les espèces. Certains animaux nécessitent en effet des soins particuliers ou représentent un trop grand danger.
Toutes les espèces animales pouvant être détenues figurent dans la "liste positive" (http://www.health.belgium.be/eportal/AnimalsandPlants/keepingandbreedinganimals/authorisedanimals/index.htm?fodnlang=fr#.VWgts8_tlBc). On y retrouve notamment les chiens, les chats, les furets, les chevaux, les cochons, les hamsters, etc.
Une liste limitative similaire est en cours d'élaboration pour les reptiles. La détention d'autres espèces comme les oiseaux, les poissons et les amphibiens n'a pas encore été limitée par la législation relative à la protection des animaux. Cela ne signifie toutefois pas qu'on peut détenir et élever tous les animaux exotiques. Ainsi, pour pouvoir élever des tortues et des rapaces, il faut disposer d'un certificat CITES[6].
Les personnes qui désirent détenir un animal qui ne figure pas sur la liste positive, doivent d’abord obtenir un agrément du ministère.
Le succès du métier de vétérinaire
Selon plusieurs enquêtes menées en Belgique afin de savoir quelles étaient les professions perçues comme étant les plus attractives, le métier de vétérinaire arrive très souvent dans le top 3.
Ainsi, selon une étude de Randstad en 2011, la profession de vétérinaire est considérée comme étant attractive à 65% pour les 3.000 personnes interrogées (en tenant compte de 5 critères : rémunération, équilibre travail-vie privée, environnement de travail, caractère varié du job et challenge de la profession), juste derrière celle d’architecte (67,9%) et d’ingénieur (75,4%). Le site web 24/7 Wall St. a quant à lui identifié les jobs bien payés et qui seront les plus en vogue dans les prochaines années. Le vétérinaire arrive en 2e position. Leur nombre devrait augmenter de 22.000 praticiens, entre 2010 et 2020.
S’il s’agit du métier rêvé pour de nombreuses personnes attirées par les animaux, il n’en reste pas moins exigeant et éprouvant. Le vétérinaire est en effet confronté à de nombreux défis tels que la concurrence entre confrères, des horaires difficiles ou encore la mort d’animaux.
A l’heure actuelle, hormis les procédures particulières pour les étudiants non-résidents, il n’existe pas de concours d’entrée aux études de médecine vétérinaire en Belgique. Cependant l'intérêt que suscitent les études de médecine vétérinaire en général a entraîné, cette dernière décennie, une situation de surnombre considérée comme préoccupante par les universités concernées. La capacité inadéquate des locaux de cours et des cliniques, conçus et pensés pour des taux d'occupation nettement inférieurs à la réalité d'aujourd'hui, couplée au manque d’encadrement académique, considérant le nombre croissant d'étudiants, associé aussi à une carence de cas cliniques susceptibles d'être traités par chaque étudiant, mettaient en péril la qualité de la formation[7].
Par ailleurs, si la médecine vétérinaire des petits animaux et des chevaux ne souffre pas d’une pénurie, la situation est différente du côté des vétérinaires ruraux. En effet, les vétérinaires pensionnés ne sont plus remplacés et la profession attire moins les jeunes et les femmes car plus exigeante et contraignante.
[1] Les espèces menacées, reprises sous le sigle « CITES » (Convention sur le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvages menacées d’extinction) restent toujours du ressort du Service public Fédéral.
[2] http://www.wallonie.be/fr/bienetreanimal#politique
[4] http://www.srfb.be/fr/les_forets_belgique
[6] La CITES contrôle et réglemente le commerce international des spécimens des espèces inscrites à ses annexes. Toute importation, exportation, réexportation (exportation d'un spécimen importé) ou introduction en provenance de la mer de spécimens des espèces couvertes par la Convention doit être autorisée dans le cadre d'un système de permis. www.cites.org
[7] La Médecine Vétérinaire en Belgique, Docteur Vétérinaire Philippe Bogaerts : http://www.ping.be/~ping0522/index.html
Bonnes adresses
Association des Gardes Champêtres Particuliers de la Région Wallonne – AGPRW
Bien-être animal en Wallonie
www.wallonie.be/fr/bienetreanimal
Bruxelles Environnement.brussels
http://www.environnement.brussels
Centres CREAVES (Centres de Revalidation des Espèces Animales Vivant à l'Etat Sauvage)
CITES – Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction
CNPA – Conseil National de la Protection Animale
Conseil régional francophone de l’Ordre des Médecins vétérinaires
Forêt wallonne asbl
Institut Bruxellois pour la Gestion de l'Environnement - IBGE
http://www.ibgebim.be/index.htm
Maison de la pêche
Association de protection de la nature Natagora
Natura 2000
http://biodiversite.wallonie.be/fr/natura-2000.html?IDC=829
Ordre des médecins vétérinaires belges
http://www.ordre-veterinaires.be
Portail environnement de la Wallonie
http://environnement.wallonie.be
Service public fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et environnement
http://health.belgium.be/eportal/AnimalsandPlants/index.htm