Quels seront les métiers de demain?

Posté le 02/02/2018  —  Actualité précédente / suivante

Le Forem suit de près l'évolution du marché de l'emploi et a établi une liste des métiers qui pourraient être les plus demandés à l'horizon 2020.

De manière transversale, la plupart des secteurs vont connaitre une mutation liée à la digitalisation des processus et aux nouvelles exigences environnementales. Mais certains secteurs seront touchés de façon plus spécifique. C'est le cas de l'industrie culturelle avec le développement de l'image de synthèse ou de la construction avec l'essor de la domotique et la prise en compte des nouvelles certifications environnementales.

Selon le Forem, nous allons passer progressivement d'une logique de métier à une logique de portefeuille de compétences. Chaque profession comprenant des compétences techniques, non-techniques (savoir-être, softskills) et digitales. On devrait donc parler d'une évolution de certaines fonctions plutôt que de l'apparition de nouveaux métiers. Cette évolution nécessitera la mise en place de formations adaptées, le développement de la formation en alternance mais aussi de la formation continue dans les entreprises.

Le niveau de compétences exigé par les employeurs ne cesse d'augmenter, ce qui limite de plus en plus les débouchés pour les travailleurs les moins formés. Lorsque l'on sait qu'un demandeur d'emploi sur cinq possède uniquement un diplôme de fin de secondaire et que le nombre d'offres d'emploi pour les métiers peu qualifiés ne cesse de diminuer (environ 10 % des annonces actuellement), il apparaît évidement qu'il va falloir former massivement ces personnes pour éviter d'accroître le chômage structurel.

Voici une liste non-exhaustive des métiers de demain, établie par le Forem:

  • Agriculture: responsable d'exploitation, maraîcher·ère, agent·e agricole polyvalent·e, conseiller·ère en gestion agricole, etc.
  • Bois-construction : nettoyeur·euse de panneaux solaires, ventiliste, monteur·euse d'isolation, pilote de drone, carreleur·euse, menuisier·ère, etc.
  • Industrie alimentaire: conducteur·rice de machines et de lignes, assembleur·euse, animateur·rice logistique, acheteur·euse, technicien·ne de maintenance, testeur·euse de logiciel, etc.
  • TIC: urbanist data center, consultant·e green IT, informaticien·ne "machine learning", etc.
  • Environnement : agent·e de maintenance polyvalent·e, auditeur·rice énergétique, conseiller·ère énergie, domoticien·ne, ingénieur·e énergétique, etc.
  • Chimie et sciences du vivant : bio-informaticien·ne, biostatisticien·ne, responsable biosécurité, technicien·ne de production en culture cellulaire, etc.
  • Industrie et maintenance : concepteur·rice de solution globale 4.0, juriste dans le secteur de la robotique, soudeur·euse, etc.
  • Automobile : mécanicien·ne en génie civil, carrossier·ère, designer automobile, etc.
  • Commerce : responsable e-commerce, community manager, réassortisseur·euse, directeur·rice de magasin, vendeur·euse, etc.
  • Horeca: cuisinier·ère, responsable de restauration collective, barman·maid, réceptionniste, etc.
  • Logistique et transport : magasinier·ère, affréteur·euse, manager logistique, etc.
  • Tourisme : animateur·rice, etc.
  • Santé: infirmier·ère, aide-soignant·e, médecin, technicien·ne de laboratoire, etc.
  • Aide aux personnes : aide-familial·e, assistant·e social·e, etc.
  • Industrie culturelle et créative : inforgraphiste 3D, motion designer, game designer, digital marketer, etc.

Le Soir, 2 février 2018


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