Médecine conventionnelle II

Jessica Schilardi

Publié en Décembre 2020  —  Magazine précédent / suivant  —  Tous les magazines
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La médecine peut être définie comme la science et la pratique qui étudie l’organisation du corps humain (anatomie) et son fonctionnement normal (physiologie), et qui cherche à maintenir ou à restaurer la santé par la prévention (prophylaxie) et par le traitement (thérapie) de différentes pathologies.

Le médecin est un professionnel de la santé dont le rôle est de soigner les maux de ses patients de tous âges et pour tous types de maladies, plus ou moins graves, en les soulageant de leurs souffrances, après avoir réalisé un examen clinique et posé un diagnostic. Pour cela, il doit interroger les malades et procéder à différents actes (auscultation, palpation, prise de tension, prise en compte de la douleur, exploration fonctionnelle, etc.).

Il peut choisir de se consacrer particulièrement à un type de maladie (le cancer, par exemple), centrer sa pratique sur certains types de patients (enfants, personnes âgées) ou à certaines parties du corps (le cœur, les poumons). Il faut savoir qu’il sera considéré comme spécialiste quelle que soit l’option qu’il choisira lors de ses études, sauf s’il décide d’offrir, comme « médecin de famille », une gamme plus large de soins à des individus, à des familles ou à des communautés (on parlera ici de médecin généraliste). Il doit actualiser ses connaissances de manière à être informé des dernières avancées médicales et à améliorer ses pratiques pour le bien-être de ses patients.

Enfin, il prescrit aux patients les médicaments adéquats, en leur expliquant son choix et la prise du traitement. S’il le juge nécessaire, il demande des examens complémentaires (radiographie, scanner, prise de sang, etc.) ou les renvoie vers un médecin spécialiste. Il a également un rôle de prévention (vaccination, dépistage). Il peut être amené à effectuer des soins d’urgence ou à participer à des actions d’enseignement ou de recherche.

De façon générale, le médecin spécialiste travaille pour des laboratoires pharmaceutiques, en cliniques ou dans des hôpitaux. Il peut également pratiquer dans des cabinets privés s’il choisit d’exercer en profession libérale ou encore dans l’un des milieux de la chirurgie. On le considère comme médecin de seconde ou de troisième ligne car il intervient lorsque les ressources de première ligne (médecins généralistes) ne peuvent assurer ou dispenser le traitement requis.

Enfin, il faut savoir que, si les revenus des médecins paraissent alléchants, ceux-ci ont souvent des horaires irréguliers et beaucoup travaillent plus de 50 heures par semaine. Même lorsqu’ils ne sont pas sur leur lieu de travail, ils doivent demeurer disponibles en cas d’urgence ou s’il survient un manque d’effectifs. Bien qu’ils consacrent la plus grande part de leur temps à rencontrer des patients, ils sont également tenus d’assurer de nombreuses tâches administratives qui peuvent varier selon l’institution où ils exercent.

 

Les métiers

 

Autant savoir

Examen d’entrée en sciences médicales et dentaires 

Depuis 2017, les modalités d’accès à ces études ont changé. Il est désormais nécessaire de réussir un examen d’entrée pour s’inscrire aux études de premier cycle (et, dans certains cas, du deuxième cycle) en sciences médicales ou en sciences dentaires.

La réussite de cet examen ne dispense pas de devoir satisfaire également aux conditions générales d’accès aux études de premier cycle visées à l’article 107 du décret du 7 novembre 2013 définissant le paysage de l’enseignement supérieur et l’organisation académique des études[1]

Le numéro INAMI[2]

Les chiffres du numéro INAMI (1/X/XXXX/CD/000) correspondent :

  • À la discipline : 1er chiffre (1 = médecin)
  • Au numéro de l’Ordre provincial des médecins : 2e chiffre
  • Au numéro individuel d’inscription auprès de l’Ordre provincial des médecins : 3e, 4e,5e et 6e chiffres
  • Au check digit (pour le contrôle interne du numéro) : 7e et 8e chiffres
  • Au code de compétence (qualification) du dispensateur de soins : 9e, 10e et 11e chiffres

Après l’obtention  du diplôme, l’étudiant reçoit un visa du SPF Santé publique, puis un numéro INAMI provisoire se terminant par le code – 000.

Après approbation du plan de stage, l’étudiant reçoit un code de qualification composé du chiffre zéro suivi de deux chiffres correspondant à la discipline choisie.

Médecin urgentiste 

Vidéo sur le métier : www.urgencesdirectinfo.com/medias/voir/devenir-medecin-urgentiste-desmu/2570

Hippocrate

Hippocrate de Cos, né vers 460 av. J.-C. sur l’île de Cos et mort en 377 av. J.-C. à Larissa, est un médecin grec du siècle de Périclès, mais aussi philosophe, considéré traditionnellement comme le « père de la médecine ». Il a fondé l’école hippocratique qui a révolutionné intellectuellement la médecine en Grèce antique. Hippocrate permet ainsi à la médecine de se distinguer complètement des autres domaines de connaissance, comme la philosophie pour en faire une profession à part entière. 

IMPULSEO 

Impulseo est un ensemble d’aides financières du gouvernement accordées aux médecins généralistes qui s’installent dans une commune en pénurie. L’objectif est de soutenir et stimuler les jeunes médecins souhaitant démarrer leur métier tant à Bruxelles qu’en Wallonie. Le montant varie entre 15.000 € et 30.000 € à Bruxelles et de 20.000 € à 25.000 € en région wallonne 

www.le-gbo.be/impulseo/

Gériatre :

Pr. Thierry PEPERSACK, « La gériatrie, une jeune spécialité », in Louvain médical 135 (7), 462-465.

C’est en 1950 qu’est fondée la Société Belge de Gérontologie et de Gériatrie (SBGG). Les pionniers de la SBGG ont réussi à faire reconnaître la Gériatrie en 1987, année à laquelle apparaît le premier Arrêté Royal la concernant[3]


[1] www.ares-ac.be/fr/etudes-superieures/en-pratique/conditions-d-acces/exmd

[2] Infobox INAMI, la réglementation décryptée pour le médecin spécialiste, Janvier 2013.
[3] www.rtbf.be/info/belgique/detail_de-block-confirme-une-penurie-de-geriatres-dans-une-belgique-vieillissante?id=9178154


 

Bonnes adresses

ABSYM

Association Belge des Syndicats Médicaux : www.absym-bvas.be/ 

ARES

S’inscrire en médecine ou en dentisterie : https://www.ares-ac.be/fr/etudes-superieures/en-pratique/conditions-d-acces/exmd

Fondation contre le cancer

Site : www.cancer.be/le-cancer/jeunes-et-cancer/les-traitements/la-radioth-rapie

GBS

Groupement des unions professionnelles belges de médecins spécialistes : www.gbs-vbs.org/index.php?id=1

INAMI

Institut national d’assurance maladie-invalidité : www.inami.fgov.be/

Ordre des Médecins, conseil national

Site : www.ordomedic.be/fr/page-d-accueil/

Service public fédéral : santé publique, sécurité de la chaine alimentaire et environnement

Site : www.health.belgium.be/fr/sante

SSMG

Société scientifique de Médecine Générale. Elle représente les médecins généraliste francophones de Belgique depuis 1968 : www.ssmg.be

SORBCOT

Société royale belge de chirurgie orthopédique et de traumatologie : www.sorbcot.be/

Synapse

Un projet de médecins pour la neurochirurgie : www.medi-sphere.be/fr/actualites/socio-professionnel/synapse-un-projet-de-medecins-pour-la-neurochirurgie.html

Union professionnelle de chirurgie

Site : http://commission.chirurgie-be.org/

 

Sources


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SIEP.be, Service d'Information sur les Études et les Professions.