Mettre en valeur le patrimoine

Paola Anello

Publié en Septembre 2017  —  Magazine précédent / suivant  —  Tous les magazines
photo couverture mettre en valeur le patrimoine

Le patrimoine culturel, au sens général, regroupe l'ensemble des biens, qu'ils soient matériels ou non, ayant une caractéristique artistique ou historique, et appartenant à un pays, une région, une ville, ou encore à un particulier ou une entreprise.

Monuments, sites historiques, objets d'art, mobilier, ensembles architecturaux, etc. font partie du patrimoine dit "matériel". Le patrimoine immatériel comporte, quant à lui, les traditions orales, les arts du spectacle, les savoir-faire artisanaux, etc. Autant de richesses et de trésors à analyser, comprendre, protéger, conserver, mettre en valeur et transmettre, aujourd'hui et pour les générations futures. Voilà les objectifs des professionnels aux compétences variées, oeuvrant au service de la valorisation du patrimoine !

L'historien de l'art et l'archéologue ont pour missions d'étudier les traces matérielles du passé, les différents courants artistiques et les formes d'art d'autres époques. Le restaurateur d'art perpétue les techniques anciennes et oeuvre à la rénovation et à la préservation des réalisations.

Le conservateur ou le muséographe organisent la mise en valeur du patrimoine, passé ou présent. Les animateurs et guides sont ensuite les intermédiaires directs entre les oeuvres présentées et le public. Tous participent à une transmission se voulant pédagogique, intéressante et alimentant la mémoire.

Les occasions de découvrir ou redécouvrir le patrimoine sont nombreuses : musées, expositions, monuments ouverts en permanence au public (châteaux, églises, etc.), initiatives ponctuelles, ou encore brocantes et autres boutiques spécialisées.

En effet, la vente participe également à la mise en valeur d'oeuvres anciennes, voire parfois oubliées. Les antiquaires ou commissaires-priseurs, accompagnées d'experts, dénichent l'objet rare, l'authentifient, le restaurent et le revendent. Le marché de l'art permet à ce oeuvres de circuler et d'être découvertes par le plus grand nombre. Sans oublier le galeriste qui, de par son travail de "découvreur d'artistes", participe lui aussi à cette mise en abime.

Conserver le patrimoine, c'est aussi surfer sur la vague du développement informatique et des possibilités de numérisation et de diffusion sur Internet. Ainsi, les bibliothèques, universités, musées ou encore entreprises spécialisées contribuent à la numérisation des oeuvres, rares ou fragiles, afin de faciliter leur protection et leur diffusion. De nouvelles initiatives comme les visites virtuelles voient ainsi le jour.

Ce magazine regroupe quelques-uns de ces professionnels pour qui l'art et l'histoire font partie du quotidien.

 

Les métiers

 

Autant savoir

Qu’entend-on par « patrimoine » ?


Etymologiquement, le patrimoine signifie un ensemble de biens hérités du père (du latin patrimonium, héritage du père). Le terme, apparu au 12e siècle, définit l’héritage commun d’un groupe ou d’une collectivité qui est transmis par les générations précédentes aux générations futures. Cet héritage peut couvrir divers domaines : culture, histoire, langue, architecture, etc.

D’un point de vue culturel, le patrimoine correspond à l’ensemble des biens, matériels ou immatériels, ayant une importance artistique et/ou historique certaine. Ces biens appartiennent à des entités privées ou publiques et sont généralement préservés, restaurés, sauvegardés avant d’être montrés au public. Cette diffusion au public peut être ponctuelle ou régulière.  

Le patrimoine peut donc être matériel ou immatériel.

Dans le cas du patrimoine matériel, on retrouve deux catégories : le patrimoine immobilier (ensembles architecturaux ou urbanistiques, sites archéologiques ou géologiques, aménagements agricoles ou forestiers) et le patrimoine mobilier (objets d’art, meubles, livres…). Parmi les richesses du patrimoine matériel immobilier, on dénombre à ce jour, en Wallonie, environ 3.500 biens classés. Certains font notamment partie du patrimoine exceptionnel de Wallonie (beffrois de différentes villes, ruines de l’abbaye d’Orval, site du château fort de Bouillon, etc.).

Quant au patrimoine immatériel, il peut revêtir différentes formes : musique, chants, costumes, danses, gastronomie, techniques et savoirs faire, documents écrits et archives, etc. Il est généralement transmis oralement ou par initiation. Afin de protéger ce patrimoine, l’UNESCO a établi une liste de biens considérés comme étant « des chefs-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité ».

La gestion du patrimoine : le patrimoine mobilier, oral et immatériel et les musées


En Belgique, la Fédération Wallonie-Bruxelles a notamment pour attributions le patrimoine matériel mobilier, le patrimoine immatériel, les archives, les musées et autres institutions culturelles, à l’exception des monuments et des sites (Wallonie).

Un décret relatif aux biens culturels mobiliers et au patrimoine immatériel de la Communauté française [1] définit les champs d’application de la Fédération Wallonie-Bruxelles en la matière.

  • Le patrimoine mobilier

Par biens culturels mobiliers, le décret entend :

*les objets archéologiques issus de fouilles, de sites ou de collections ayant plus de 100 ans ;

*les éléments de monuments qui proviennent du démembrement de ceux-ci ;

*les tableaux, peintures, dessins, mosaïques, gravures, estampes, sérigraphies, lithographies, sculptures, photographies et films, livres, archives, etc. de plus de 50 ans.

Sans oublier le  patrimoine industriel (outils, instruments, machines, bâti…) de plus de 30 ans.

Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles procède au classement de ces biens en vue de les protéger, en raison de leur valeur historique, archéologique, ethnologique ou scientifique. Cette procédure de classement peut être entamée par le Gouvernement lui-même, sur proposition de la Commission consultative du patrimoine mobilier, à la demande du titulaire des droits réels de l’objet ou encore à la demande du collège des bourgmestre et échevins d’une commune. Après avis de la Commission et en fonction du budget, des subsides peuvent être octroyés afin d’assurer la conservation, l’entretien ou la restauration d’un bien culturel mobilier classé.

De plus, les Services de la Fédération Wallonie-Bruxelles établissent et tiennent à jour un inventaire contenant descriptifs et photos des biens culturels mobiliers. Cet inventaire est régulièrement mis à jour, au minimum une fois tous les trois ans.

Enfin, l’envoi définitif ou temporaire vers l’étranger (expédition) ou la sortie définitive ou temporaire d’un bien culturel mobilier (exportation) sont également gérés par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

  • Le patrimoine oral et immatériel

Le décret définit un chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel comme étant «  une création fondée sur la tradition, exprimée par un groupe ou par des individus et reconnue comme répondant aux attentes de la communauté en tant qu’expressions de l’identité culturelle et sociale de celle-ci, les normes et les valeurs se transmettant oralement, par imitation ou par d’autres manières ».

Ce patrimoine peut prendre différentes formes : langue, littérature, musique, danse, jeux, mythologie, rites, coutumes, savoir-faire de l’artisanat, de l’architecture et d’autres arts, formes traditionnelles de communication et d’information.

Après avis de la Commission consultative du Patrimoine oral et immatériel, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles gère les procédures de classement, l’octroi du titre de « trésor culturel vivant de la Communauté française » [2], l’octroi de subsides afin de favoriser des activités et leur transmission à des successeurs, l’attribution du titre de « chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de la Communauté française » et l’octroi de subsides à une manifestation. Les lieux culturels où se produit régulièrement un chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel peuvent également recevoir le titre d’« espace du patrimoine oral et immatériel de la Communauté française ».

La Commission consultative du Patrimoine oral et immatériel est aussi chargée d’élaborer le dossier de candidature d’un chef d’œuvre ou d’un espace auprès de l’UNESCO, en vue d’une reconnaissance.

Un Conseil d’Ethnologie ainsi que la parution de la « Revue Tradition wallonne » sont également gérés par les services de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

  • Les musées

Les musées relèvent du Service du Patrimoine culturel de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Parmi les missions de ce service, on retrouve :

*la gestion des musées de la Fédération Wallonie-Bruxelles ;

*l’octroi de subventions aux musées conventionnés et subventionnés ;

*la mise en place d’un portail des musées et de l’informatisation des collections des musées subventionnés (AICIM- Accès Informatisé aux Collections des Institutions muséales) ;

*la communication autour des évènements tels que le « Printemps de Musées » ;

*l’acquisition et la gestion des collections, etc. 

La gestion du patrimoine : le patrimoine culturel immobilier


Les questions relatives au patrimoine culturel immobilier relèvent des Régions.

Le Département du Patrimoine (DGO4) de la Wallonie et la Direction des Monuments et Sites du Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, ont pour missions la sauvegarde, la réhabilitation, la transmission et la sensibilisation du patrimoine culturel immobilier (monuments, sites, sites archéologiques, ensembles architecturaux).

Le département wallon est aidé dans ses tâches par un organisme consultatif indépendant : la Commission royale des Monuments, Sites et Fouilles (CRMSF). L’Institut du Patrimoine Wallon a également été créé afin d’assurer la gestion immobilière des biens classés en péril ainsi que le maintien des métiers du patrimoine. Il gère aussi certains biens classés appartenant à la Région et organise des stages de perfectionnement et des classes d’éveil, sur le site de l’ancienne abbaye de la Paix-Dieu, à Amay.  

Pour accomplir leurs missions, le DGO4 et la Direction des Monuments et Sites du Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale sont subdivisés en différentes directions ou cellules :

  • L’Archéologie

En Wallonie, la Direction de l’Archéologie assure l’étude, la valorisation et la préservation du patrimoine archéologique wallon [3]. Elle réalise l’inventaire des sites archéologiques wallons et effectue le suivi des études d’incidence et des projets d’aménagements, afin d’en identifier les sites menacés et d’assurer la conservation de ces derniers. S’il est impossible de préserver ces sites, elle entame alors des fouilles préventives. Elle est également amenée à intervenir dans les fouilles de sauvetage et les fouilles programmées, dans le but de mettre en valeur les sites importants. Les résultats des fouilles sont ensuite étudiés et communiqués au public au travers de publications, d’expositions, de conférences, etc. 

Quant à la Cellule Archéologie de la Direction des Monuments et des Sites de la Région de Bruxelles-Capitale, elle se charge de l’élaboration d’un atlas du sous-sol et des découvertes archéologiques de la Région. Elle organise également des fouilles préventives et des suivis de chantiers. Elle rédige ensuite des dossiers de protection des sites archéologiques. La Direction des Monuments et Sites dispose également de son propre laboratoire d’archéologie.

  • La Protection

Les services wallons et bruxellois assurant la protection du patrimoine proposent l’inscription sur la liste de sauvegarde, le classement ou déclassement de biens et la détermination de zones de protection autour de biens classés. Le classement ouvre le droit aux subsides pour les travaux de conservation ou de restauration. Il peut être suggéré par le Gouvernement ou la Commissions royale des Monuments, Sites et Fouilles (CRMSF). Les demandes de protection peuvent également émaner des autorités communales, d’un propriétaire ou d’une asbl.

  • Le Restauration

Les biens immobiliers classés nécessitent des travaux de prévention, des études préalables et des opérations de maintenance ou de restauration. Ces travaux nécessitent un certificat de patrimoine, préalable au permis d’urbanisme. Une subvention peut alors être octroyée. La Direction de la Restauration, composée d’agents administratifs et d’architectes, a pour mission d’aider les propriétaires et auteurs de projets dans l’élaboration du dossier de restauration. Elle donne des conseils, notamment en ce qui concerne les études techniques, sanitaires ou archéologiques préalables aux travaux, suit les chantiers, veille à la bonne exécution des travaux et assure le suivi des subventions allouées. 

Depuis le 16 juillet 2010, la Direction des Monuments et des Sites octroie également une aide financière afin de restaurer le petit patrimoine non-classé ou non-protégé comme les éléments qui protègent les façades bruxelloises, par exemple.

  • Les Journées du Patrimoine

Les Journées du Patrimoine font partie des actions de sensibilisation au patrimoine. Elles ont pour objectifs de responsabiliser le public au patrimoine, à son environnement et à la qualité de son cadre de vie. Elles sont organisées en Wallonie et à Bruxelles depuis 1989, et ont lieu généralement le deuxième weekend de septembre. Chaque année, un nouveau thème est mis à l’honneur. Les Journées du Patrimoine 2011 avaient ainsi pour thème « Des Pierres et des Lettres » en Wallonie et « Restauration(s) et Conservation » à Bruxelles.

Le Tourisme


Depuis 1994 et les accords et de la Saint-Michel et de la Saint-Quentin, le tourisme est devenu une des compétences des Régions.

En Région de Bruxelles-Capitale, le Service du Tourisme à Bruxelles dépend de la Direction « Affaires Culturelles et Tourisme » de la Commission communautaire française (COCOF). En Wallonie, il s’agit du Service Public de Wallonie, et plus particulièrement de la Direction générale opérationnelle, Economie, Emploi et Recherche (DGO6).

La promotion du tourisme de loisirs et d’affaires en Wallonie et à Bruxelles sur les marchés flamands et internationaux est assurée par l’Office de Promotion du Tourisme de Wallonie et de Bruxelles (OPT). Cette asbl a pour missions principales l’installation et la gestion de 13 représentations touristiques à l’étranger et en Flandre ; l’organisation d’actions de promotion du tourisme de loisirs et d’affaires wallon et bruxellois sur ses marchés cibles et par filière de produits et les analyses et prospections des marchés.  L’OPT segmente l’offre touristique de la partie francophone du pays : découverte-détente (tourisme urbain et grands évènements, tourisme culturel, special interest tours, tourisme vert), activités en pleine nature et tourisme d’affaires.

Outre l’OPT, d’autres structures ont également été mises en place afin de promouvoir le tourisme dans nos régions. Le Commissariat général au tourisme (CGT), chargé de soutenir et de réguler l’offre touristique en Wallonie, ou les Maisons du Tourisme (MT), chargées de la promotion et de l’animation des « 42 pays touristiques » [4], en sont des exemples. 

Le tourisme est proche d’autres thèmes tels que le patrimoine (développement de certaines activités touristiques qui concernent parfois des infrastructures ou des sites classés), par exemple.

Afin de faire découvrir ce patrimoine, le guide touristique est le professionnel incontournable. La circulaire du 1er février 2006 instaure une reconnaissance administrative officielle des guides touristiques, en fonction de leur formation, de leur expérience et de leur champ d’activités. Le Commissariat général du Tourisme de la Région wallonne peut reconnaitre la qualité de guide touristique à toute personne assurant le commentaire et la découverte de notre patrimoine. Il subdivise le métier de guide touristique en 5 catégories : guide conférencier, guide régional, guide accompagnateur de randonnée, guide grand tourisme et guide local, thématique ou du terroir.

Numérisation et nouvelles technologies


Si la mise en valeur du patrimoine révèle les trésors du passé, les nouvelles technologies s’invitent de plus en plus dans cette mise en abime. L’apparition du numérique repousse non seulement les frontières de la diffusion des œuvres, mais elle permet également d’en faciliter l’accès et la démocratisation et d’engendrer de nouvelles façons de consommer la culture. Le numérique permet aussi et surtout d’assurer une conservation de ces œuvres. Pièces de musées, bâtiments, documents d’archive, photographies, livres, matériel audiovisuel… tous les domaines sont visés.

  • Le processus de numérisation

Pour les objets d’art et les œuvres issues de musées, la numérisation nécessite un niveau de précision important. Un scanner est généralement utilisé afin de générer des modèles en 3D extrêmement précis. Ces scanners effectuent également des relevés photographiques de haute fidélité, tant au niveau du rendu de la texture que des couleurs. Les modèles 3D sont particulièrement utiles aux collectionneurs, aux conservateurs, aux restaurateurs, aux historiens de l’art, etc. Ils le sont également dans le cadre de réalisation de copies et de modèles réduits.

En ce qui concerne le patrimoine bâti, il est également question d’être très précis. Un laser-scanner est souvent utilisé afin de numériser précisément les bâtiments, les monuments historiques, les sites archéologiques, etc. Les relevés génèrent un nuage de points qui constituent de véritables empreintes numériques. Ils fournissent notamment des informations fidèles sur les dimensions. Ces relevés numériques sont particulièrement utiles lors de travaux de restauration ou de conservation.

  • La numérisation dans l’Union européenne et en Belgique

La numérisation du patrimoine bâti et des objets d’art fait parler d’elle depuis quelques années. Ainsi, la Commission européenne a formulé un certain nombre de recommandations qui visent à favoriser la numérisation et l’accessibilité du matériel culturel, ainsi que la conservation numérique des œuvres [5]. Les principaux avantages de la numérisation du patrimoine, relevés par la Commission, concernent l’élargissement de l’accès à ce matériel à une grande part de la population au sein de l’Union européenne ; une meilleure visibilité pour le patrimoine diversifié, et la conservation, à long terme et pour les générations futures, de la mémoire collective. Un Comité des sages a d’ailleurs été mis en place afin d’aider les pays membres dans la numérisation de leurs biens culturels. D’après les estimations, quelque 100 milliards d’euros seraient toutefois nécessaires afin de numériser le contenu des musées, archives et bibliothèques des pays membres de l’Union européenne !

En Belgique, la Fédération Wallonie-Bruxelles met tout en œuvre afin d’archiver son patrimoine culturel. Le gouvernement a notamment adopté, en 2007, un plan « PEP’s » (Présentation et Exploitation des Patrimoines) qui doit permettre de numériser des manuscrits anciens, des journaux, des créations culturelles, des films ou encore des archives. Les bibliothèques, médiathèques et autres grands musées comme les ESF (Etablissements Scientifiques Fédéraux) sont avant tout concernés. Des partenariats privé-public (PPP) ont notamment été lancés afin de permettre cette numérisation.

 

[1] Décret de 2002, modifié en 2006.
[2] Le titre de « trésor culturel vivant de la Communauté française » est octroyé à une personne physique en vue de sauvegarder des compétences et des savoirs disparus ou menacés de disparition.
[3] CWATUP, Livre III, Titre IV – De l’archéologie, art. 232-252
[4] Chaque « pays touristique » est représenté par une Maison du Tourisme et doit comprendre au moins deux communes. Dans les petites entités, ce sont le Syndicat d’Initiative local ou l’Office du Tourisme qui renseignent les touristes.
[5] Recommandations de la Commission 2006/585/CE, du 24 aout 2006.

 
 

Sources

 

Remerciements

Nous tenons à remercier toutes les personnes interviewées pour le carnet Mettre en valeur le patrimoine comme pour notre site Internet, ainsi que celles qui ont fourni les contacts de professionnels.


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SIEP.be, Service d'Information sur les Études et les Professions.