Les enseignants

Laurence Dohogne

Publié en Février 2019  —  Magazine précédent / suivant  —  Tous les magazines
photo couverture enseigner & former

« Je m’engage à mettre toutes mes forces et toute ma compétence au service de l’éducation de chacun des élèves/étudiants qui me sera confié. »

Tel est le serment de Socrate que tout nouvel enseignant doit prêter en public lors de sa proclamation. Cela traduit l’engagement qu’il ou elle prend en embrassant la carrière de professeur vis-à-vis de ses futurs élèves ou étudiants, de la société et de l’institution.

Enseigner ne se limite pas au fait de dispenser des cours. Cela relève d’une grande responsabilité, ne laissant pas de place à l’improvisation. Le métier se décline en différentes fonctions où chacun, à son niveau et à sa mesure, tente d’apporter sa pierre à l’édifice dans la construction des citoyens de demain.

Ce qui était considéré auparavant comme « le plus beau métier du monde » doit aujourd’hui faire face à une désaffection de la part des jeunes pour de multiples raisons. Le métier peut parfois être fatigant, usant et source d’anxiété. Le salaire est généralement considéré comme trop faible et il y aurait peu de perspectives d’évolution. Enfin, l’indiscipline des élèves, le nombre croissant de jeunes en échec scolaire et l’attitude parfois « démissionnaire » des parents seraient des facteurs non négligeables.

Le début de carrière comme jeune enseignant est parfois difficile : il faut attendre le premier comptage d’élèves de fin septembre pour que des heures soient disponibles ; l’horaire est rarement complet dès le départ ; les heures peuvent être réparties dans différents établissements scolaires, ce qui oblige les jeunes profs à se déplacer jusqu’à plusieurs fois sur une même journée ou semaine. Cette instabilité de départ doit être surmontée avant de pouvoir espérer une charge plus régulière.

Depuis quelques années, la pénurie s’est installée en Fédération Wallonie-Bruxelles, les besoins sont nombreux et les perspectives d’emploi sont réelles ! L’enseignement et ses différentes fonctions évoluent aussi dans le but de s’adapter au mieux à la société actuelle.

Ce magazine a pour objectif de présenter de manière réaliste, non pas le, mais les métiers d’enseignants, les compétences, aptitudes et filières d’études y étant associées. Vous y trouverez des informations concernant ce domaine connu de tous, mais paradoxalement méconnu et victime de clichés ! Il donnera peut-être l’envie de continuer à explorer le secteur, voire suscitera des vocations.

Bonne lecture !

 

Les métiers

 

Autant savoir

La Réforme des Titres et Fonctions

La Réforme des Titres et Fonctions de l’enseignement est entrée en vigueur le 1er septembre 2016. Elle a pour vocation d’harmoniser les titres, fonctions et barèmes des professionnels de l'enseignement fondamental et secondaire de tous les réseaux en Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle vise également à garantir la priorité aux titres requis sur les titres suffisants et à instaurer un régime de titres en pénurie.

Dans l’enseignement, on parle de « titres » pour désigner les diplômes requis pour dispenser les cours, et de « fonctions » pour caractériser les emplois ; les titres et les fonctions sont la base de l’organisation des cours.

Il existe trois types de titres permettant d’accéder à la fonction d’enseignant :

  • Les titres requis : les enseignants possèdent une formation relative à la matière qu’ils enseignent mais également une formation en matière de pédagogie et de didactique.
  • Les titres jugés suffisants : certains diplômes sont jugés suffisants pour l’enseignement d’une matière, mais les titres requis sont prioritaires sur les titres jugés suffisants lors d’un recrutement.
  • Les titres de pénurie : ces titres permettent d’enseigner uniquement en cas de pénurie dans une fonction enseignante, quand on ne trouve aucun candidat possédant un titre requis ou un titre jugé suffisant.

Avant la réforme, la réglementation était différente d’un réseau à l’autre, parfois trop imprécise, et faisait des distinctions aujourd’hui dépassées. Il était urgent de réformer et d’harmoniser ce système afin de renforcer la qualité de l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles et de faciliter la gestion administrative des pouvoirs organisateurs et de l’administration.

La Réforme des Titres et Fonctions était attendue depuis plus de 40 ans. En 1973, la révision du Pacte scolaire prévoyait la création d’un régime de titres commun pour tous les réseaux et la déclinaison de ces titres en titres requis (TR), titres suffisants (TS) et titres de pénurie (TP). Depuis la Communautarisation de l’enseignement en 1989, différentes tentatives avaient été entreprises sans déboucher sur des résultats concrets. Ayant tiré des enseignements des impasses du passé, les acteurs de l’enseignement ont, cette fois, choisi de s’accorder en premier lieu sur les principes de la réforme. Ce fut le travail du Comité d’accompagnement pendant un an et demi. Il se composait de représentants des réseaux, des organisations syndicales et de l’AGE (Administration générale de l'Enseignement). Son travail déboucha sur la mise au point de l’application PRIMOWEB, pierre angulaire de la Réforme des Titres et Fonctions, qui est consultable librement par tous les internautes. Sa fonction est d’informer les intéressés (Pouvoirs organisateurs et enseignants) et de leur fournir des services comme manifester sa disponibilité ou connaître les fonctions liées à un titre.

Avec la Réforme des Titres et Fonctions, les titres sont listés de manière exhaustive pour chaque fonction. Chaque fonction enseignante et chaque titre de capacité correspond à un barème précis. Cette précision a pour objectif d’écarter toute interprétation ou tout flou juridique.

Le système mis en place par la réforme prévoit la priorité au « primo-recrutement ». Cette notion de « primo-recrutement » signifie le recrutement d’un nouveau membre du personnel ou de quelqu’un qui n’a pas assez d’ancienneté pour être temporaire prioritaire et/ou « nommable » dans sa fonction. Pour ce type de recrutement, le pouvoir organisateur doit d’abord chercher à engager un porteur de titre requis avant de se tourner vers un porteur d’un autre titre. Pour garantir cette priorisation, si le pouvoir organisateur souhaite recruter un porteur de titre inférieur au titre requis, il doit consulter l’application PRIMOWEB à la recherche d’un porteur de meilleur titre. Même s’il existe des dérogations, l’application PRIMOWEB garantit une plus grande équité et une meilleure transparence entre les candidats.

Les fonctions enseignantes connaissent régulièrement des pénuries de recrutement. Dès lors, des « titres de pénurie » étaient listés pour combler les manques de candidats dans certaines fonctions. Ils existaient déjà sous l’ancien système, mais de manière disparate d’un réseau à l’autre. Dans le nouveau régime, les titres de pénurie sont listés de manière exhaustive dans une base de données.

Source et informations complémentaires : www.enseignement.be/primoweb

Nomination et engagement à titre définitif

Pour pouvoir prétendre à une nomination/engagement à titre définitif dans une fonction, l'enseignant doit remplir un certain nombre de conditions générales, communes à tous les réseaux d’enseignement :

  • être porteur d’un titre de capacité requis ou suffisant en lien avec la fonction. De plus, s’agissant d’une fonction enseignante, le membre du personnel doit être, en outre, porteur d’un titre pédagogique ;
  • satisfaire aux obligations légales ou réglementaires relatives au régime linguistique ;
  • être de conduite irréprochable ;
  • posséder les aptitudes physiques fixées par le Gouvernement ;
  • ne pas se voir attribuer un rapport défavorable ;
  • être en ordre utile dans l'ordre de dévolution des emplois.

À ces conditions générales s’en ajoutent d’autres, propres à chaque réseau d’enseignement (notamment des conditions d’ancienneté).

Source et informations complémentaires : http://www.enseignement.be/index.php?page=24840

Le pacte d’excellence

Depuis 2015, le ministère de l’Enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles travaille sur un projet de réforme de l’enseignement, le « Pacte pour un Enseignement d’excellence ». Il est fondé sur une ambition commune à l’ensemble des partenaires de l’école : renforcer la qualité de l’enseignement pour tous les élèves. Le Gouvernement a organisé du 21 mars au 15 juin 2017 de nombreuses rencontres d’information et de débats pour qu’enseignants et parents puissent donner leur opinion.

Le Pacte est d’application depuis la rentrée de 2017 pour les maternelles et les directions. Les mesures étant ambitieuses, elles seront étalées dans le temps et aideront les acteurs de terrain à s’approprier le Pacte pour adapter leurs pratiques et leur organisation de travail. Les premières mesures entrées en vigueur commencent par le renforcement du maternel et l’aide aux directeurs d’école du fondamental.

Les principales mesures et initiatives du Pacte

  • Un renfort massif pour l’enseignement maternel

50 millions d’euros ont été dégagés pour investir dans le maternel, ce qui permet l’engagement de 1100 enseignants, puéricultrices ou encore de psychomotriciens. Un référentiel (d’où découleront les programmes) de réels objectifs d’apprentissage adaptés au plus jeune âge est en cours de construction. L’obligation de fréquentation fixée à partir de 5 ans (dès la 3e maternelle) est essentielle pour tous les enfants afin de soutenir les apprentissages, en particulier celui de la langue de la scolarité, et la familiarisation à l’école.

  • Un tronc commun élargi et allongé de 3 à 15 ans

En s’inspirant de la réussite de nombreux pays étrangers, renforcer le tronc commun et l’allonger d’un an améliorera le niveau de tous. Le but est de renforcer les savoirs de base et d’assurer un niveau de connaissances plus élevé pour tous les élèves. Le nouveau tronc commun sera pluridisciplinaire et polytechnique afin de permettre une orientation progressive des élèves.

Il prévoit 7 grands domaines d’apprentissage :

  • Maîtriser les langues : français et langues modernes/anciennes
  • Promouvoir les arts et la culture
  • Maîtriser les sciences : math/sciences/techniques et technologies
  • Renforcer l’éveil : sciences sociales, philosophie et citoyenneté
  • Favoriser le bien-être et la santé par des activités physiques
  • Stimuler la créativité et l’esprit d’entreprendre
  • Apprendre à apprendre

Une épreuve externe certificative à la fin du tronc commun permettra à l’élève de se situer pour choisir entre la filière qualifiante ou de transition. En cas d’échec, l’élève devra recommencer une année. Dans un premier temps, le tronc commun sera d’abord appliqué en maternelle et aux deux premières années du primaire.

  • Deux seules filières (transition et qualification) de 15 à 18 ans

Le parcours de l’élève est clarifié et simplifié, pour que les élèves et les parents s’y retrouvent : une filière de transition menant à l’enseignement supérieur et une nouvelle filière de qualification menant à un métier. La filière de transition regroupera l’actuel enseignement général, ainsi que les options de l’enseignement technique et professionnel dont la formation ne conduit pas à la maîtrise d’un métier spécifique. La nouvelle filière de qualification a pour but d’augmenter le taux d’insertion sur le marché de l’emploi. Il ne s’agit pas d’une fusion du technique et du professionnel, mais d’une nouvelle filière orientée sur les métiers. Les liens avec le monde de l’entreprise seront renforcés (stages, immersion et alternance) tandis que les collaborations et synergies avec les Régions pourront être favorisées. Si l’élève veut poursuivre des études supérieures à l’issue de la filière qualifiante, il passera par une 7e année. La répartition de l’offre de qualification sur tout le territoire sera améliorée en ciblant les options porteuses d’emploi et en mettant fin à des concurrences stériles entre écoles et réseaux. Pour assurer un meilleur suivi formatif des élèves, une généralisation progressive de l’enseignement par modules (CPU – certification par unités d’acquis d’apprentissage) est prévue.

  • De nouvelles propositions pour favoriser la réussite et élever le niveau des élèves

Le taux de redoublement en Fédération Wallonie-Bruxelles est le plus élevé de tous les pays de l’OCDE et près de deux fois plus élevé qu’en Flandre. De nombreux pays ont un système éducatif très performant avec un taux de redoublement très bas. Le Pacte ne prône pas d’interdiction du redoublement, mais de nouvelles stratégies alternatives pour éviter le redoublement, qui a démontré son inefficacité. C’est un travail de longue haleine : le but est de diminuer de moitié le redoublement d’ici 2030. Le principal levier sera de développer l’évaluation formative tout au long des apprentissages, et de favoriser les pratiques de différenciation et de remédiation. Des budgets très importants sont prévus  à cet effet : 40 millions d’euros pour permettre le déploiement des stratégies alternatives (remédiation et dépassement), 50 millions d’euros en maternel pour pouvoir intervenir de façon précoce en cas de difficultés d’apprentissage, 8 millions d’euros pour aider à l’apprentissage de la langue française pour les élèves allophones, 2 millions d’euros pour l’innovation dans des méthodes et des outils pédagogiques.

  • Les rythmes scolaires dans l’intérêt de l’élève

Une modification des rythmes de la journée et de l’année pourrait permettre de mieux respecter le rythme biologique de l’enfant. Cependant, les rythmes de l’école sont étroitement liés à la vie des familles et, avant toute modification, il convient de disposer d’une étude de faisabilité approfondie. Modifier le rythme de l’année permettrait de veiller à la progression dans les apprentissages : quinze jours de congé en automne et au printemps et réduire les vacances d’été (trop longues, elles entraînent parfois des pertes dans les apprentissages). La modification du rythme de l’année irait de pair avec la progression des apprentissages (des cycles d’apprentissage plus réguliers d’environ 7 semaines de cours suivis de 2 semaines de congé).

  • Des acteurs de l’enseignement mieux soutenus

Les enseignants seront mieux formés : renforcement de la formation initiale, de 1 à 3 jours de formation continuée supplémentaire et adéquation des formations aux besoins collectifs de l’école. Deux heures de pratiques collaboratives par semaine seront dévolues pour échanger les pratiques et progresser ensemble. La carrière enseignante sera diversifiée en 3 étapes, en introduisant le statut de professeur expérimenté qui verrait son temps face à la classe réduit pour se consacrer à la coordination pédagogique et à l’aide aux enseignants débutants.

Les directeurs ont obtenu, dès la rentrée de septembre 2017, davantage de moyens et de capacités d’action pour assumer leur leadership pédagogique : aide administrative, utilisation plus souple de l’encadrement, engagement et évaluation formative de son personnel, périodes de coordinations pédagogiques à tous les niveaux, etc. Les directeurs seront revalorisés avec un processus de sélection professionnalisé, une meilleure formation et la possibilité d’un coaching.

Les acteurs de terrain sont confrontés à des tâches administratives chronophages. Le Pacte veut un changement en matière de gouvernance et affecte des moyens en donnant plus d’autonomie aux établissements et en les responsabilisant : 19 millions d’euros pour engager des assistants administratifs dans l’enseignement fondamental et secondaire spécialisé, 5 millions d’euros pour la numérisation du système éducatif, 30 millions d’euros pour que les enseignants expérimentés puissent se consacrer à la coordination pédagogique. L’ensemble des processus et formulaires administratifs seront revus afin de les simplifier. Les tâches administratives seront mutualisées, en créant des « centres de gestion » ou en favorisant des rapprochements entre écoles. Le rôle de l’inspection évoluera vers une mission d’audit et de diagnostic des écoles où des difficultés se posent.

Source et informations complémentaires : http://www.pactedexcellence.be/

Refonte de la formation initiale des enseignants

La formation des futurs enseignants va être allongée, et modifiée. Le projet de décret du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a été déposé au Parlement, qui l’a adopté le 7 février 2019.

Voici les principaux changements :

  • Un master en enseignement pour tous les enseignants, de la maternelle à la sixième secondaire, de minimum 4 ans (pour enseigner jusqu'à la troisième secondaire) ou 5 ans (pour enseigner jusqu'à la sixième secondaire)
  • Un décloisonnement des fonctions : des enseignants auront accès à davantage de classes. Pour fonder cette idée, le texte propose aussi une formation commune. Le décret crée en effet quatre sections :
  • Section 1 : de l'enseignement maternel jusqu'à la deuxième primaire.
  • Section 2 : de la troisième maternelle jusqu'en sixième primaire, sauf si l'enseignant choisit une année de formation supplémentaire. Il pourra alors enseigner jusqu'en deuxième secondaire.
  • Section 3 : de la cinquième primaire jusqu'à la troisième secondaire.
  • Section 4 : de la troisième à la sixième secondaire.
  • Allongement des études et accès à l'agrégation pour d'autres masters : pour les sections 1, 2 et 3, le projet de décret organise une formation de 4 ans (240 crédits) en deux cycles conduisant à un master en Enseignement et donnant accès à une cinquième année facultative sous la forme de masters de spécialisation en Enseignement (60 crédits). Pour la section 4, le projet de décret organise une formation de 5 ans en deux cycles conduisant à un master en Enseignement (300 crédits), mais aussi un master en Enseignement agrégé de l’enseignement section 4, accessible aux détenteurs des masters dont le contenu est compatible avec le métier d’enseignement (60 crédits).
  • Une formation qui se spécialise avec les années : l'idée est celle d'une spécialisation disciplinaire croissante des sections. Ainsi, les sections 1 et 2 préparent à enseigner toutes les disciplines, la section 3 prépare à enseigner une famille de disciplines, tandis que la section 4 prépare, dans la majorité des cas, à enseigner une seule discipline dans laquelle le futur enseignant a acquis des connaissances pointues.
  • Test diagnostique de maîtrise du français : l’accès à la formation d’enseignant sera désormais soumis à la présentation d’un test diagnostique de maîtrise du français. Les résultats de ce test diagnostique ne pourront pas empêcher un étudiant de s’engager dans le parcours de formation. Mais, en cas d’échec au test, il sera contraint à suivre des cours de remédiation.
  • Un renforcement de la formation des formateurs d'enseignants : un master de spécialisation en formation d’enseignants sera requis pour les enseignants des Hautes Écoles qui aborderont les matières liées à la didactique, à la pédagogie et à la formation à et par la pratique. L’accès au master de spécialisation en formation d’enseignants sera ouvert aux enseignants de toutes les sections, formés en 5 ans. Ceux-ci pourront ainsi mettre leur expérience de terrain au service de la formation des futurs enseignants.
  • Une réforme de la formation financée : l’allongement de la formation initiale des enseignants sera accompagné d’une augmentation du financement des Universités et des Hautes Écoles. Au total, la réforme devrait donc représenter une augmentation du financement à l’horizon 2024 estimée entre 36 et 40 millions d’euros.
  • Un barème revalorisé pour les nouveaux formés : le décret prévoit aussi la création d'un barème intermédiaire pour les enseignants formés en 4 ans et la réalisation, chaque année, à partir de 2024, d'un rapport afin d'estimer l'évolution de la masse salariale des enseignants.

Si tout va bien, le décret sera appliqué dès la rentrée de septembre 2020 ; avec les premiers profs nouvelle version pour 2024. Mais cela impliquerait aussi de renforcer la formation des formateurs des futurs enseignants le plus rapidement possible en mettant en place le master de spécialisation en formation d’enseignants dès septembre 2019.

Sources : www.rtbf.be et https://marcourt.cfwb.be 

 

Bonnes adresses

ARES / Académie de recherche et d'enseignement supérieur

Rue Royale 180, 1000 Bruxelles
02 225 45 11
 info@ares-ac.be
 https://www.ares-ac.be

Association belge des professeurs de français (ABPF)

 abpfcontact@gmail.com
 http://www.abpf.be

Association belge des professeurs de physique et chimie (ABPPC)

Rue des Vignerons 95, 5100 Wépion
081 46 07 53
 http://abppc.info/wp

Association belge des professeurs d'histoire d'expression française (ABPH)

Histoire et Enseignement
Chaussée de Waterloo 1064/2, 1180 Bruxelles
 http://www.histoireetenseignement.be

Association des Pédagogues Hospitaliers (APH)

 http://www.aph.be

Association des professeurs de biologie (PROBIO)

c/o Institut royal des Sciences naturelles de Belgique
Rue Vautier 29, 1000 Bruxelles
info@probio.be
 http://www.probio.be

Association des Professeurs de Sciences Économiques (APSE)

Avenue des Citronniers 74 b.6, 1020 Bruxelles
02/476.05.16
apse.presidence@skynet.be
 http://www.apse.be

Association des Professeurs de Secrétariat Bureautique (APSB)

Rue du Grand Étang 114, 5070 Bambois
 http://www.apsb.be

Association pour les Professeurs de Secrétariat Bureautique (Bureau-tic)

Rue de Molenbeek 72, 1020 Bruxelles
Adresse postale : BP 126, BE-7100 La Louvière
 http://www.bureau-tic.be

Conseil de l'Enseignement des Communes et des Provinces

Avenue des Gaulois 32, 1040 Bruxelles
02 736 89 74
 info@cecp.be
 http://www.cecp.be

Conseil des Pouvoirs organisateurs de l'Enseignement Officiel Neutre Subventionné

Rue des Minimes, 87 - 89, 1000 Bruxelles
02 504 09 10
cpeons@cpeons.be
 http://www.cpeons.be

Coordination des Associations Pluralistes de Professeurs (CAPP)

Passage des Déportés 2, 5030 GEMBLOUX
 http://www.capp-asbl.be

Fédération des Établissements Libres Subventionnés Indépendants

Avenue Jupiter, 180, 1190 Bruxelles
02 527 37 92
 secretariat@felsi.eu
 http://felsi.eu

Fédération des professeurs de géographie francophones (FEGEPRO)

 secretariat.fegepro@outlook.com
 http://www.fegepro.be

Fédération internationale des professeurs de français (FIPF)

Rue Jean de Beauvais 9, 75005 Paris, France
00 33 1 56240355
 http://www.fipf.org

Fédération royale des professeurs de grec et de latin (FPGL)

Avenue Gabriel-Emile Lebon 119/9, 1160 Bruxelles
02 734 06 21
admin@frpgl.be
 http://www.frpgl.be

La Ligue de l’Enseignement et de l’Éducation permanente asbl

Rue de la Fontaine 2, 1000 Bruxelles
02 512.97.81
 info@ligue-enseignement.be
 https://ligue-enseignement.be

Portail de l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles

 www.enseignement.be

Portail pédagogique Enseignons.be

 https://www.enseignons.be

Secrétariat Général de l'Enseignement Catholique

Avenue Emmanuel Mounier 100, 1200 Bruxelles
02 256 70 11
 segec@segec.be
 http://enseignement.catholique.be

Société belge des professeurs de mathématique d'expression française (SBPMef)

Campus de l’UMONS, Bâtiment 4, Avenue Maistriau, 19, 7000 Mons
065/37.33.04
 sbpm@sbpm.be 
 http://www.sbpm.be

Société belge des professeurs d'espagnol (SBPE)

Rue Aloïs Verstraeten 10, 1090 Bruxelles
presid_sbpe@hotmail.com
 http://www.sbpe.info

Wallonie-Bruxelles Enseignement

 http://www.wallonie-bruxelles-enseignement.be

Wallonie-Bruxelles International

Place Sainctelette 2, 1080 Bruxelles
02 421.82.11
 wbi@wbi.be
 http://www.wbi.be

WorldSkills Belgium asbl

Square A. Masson 1/15, 5000 Namur
081 40 86 10
 info@worldskillsbelgium.be
 http://www.worldskillsbelgium.be

 
 

Remerciements

Nous tenons à remercier toutes les personnes interviewées pour notre site Internet, ainsi que celles qui nous ont fourni les contacts de professionnels.


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